Retrait de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO): un dilemme pour l’organisation régionale. La CEDEAO fait face à une crise interne majeure alors que le Burkina Faso, le Mali et le Niger s’apprêtent à quitter officiellement l’organisation le 24 janvier 2025.
Ce retrait, motivé par leur intégration dans l’AES, divise profondément les États membres de la CEDEAO. Deux (02) camps se démarquent: certains jugent qu’il faut respecter la souveraineté des trois États et accepter leur départ sans condition.D’autres, préoccupés par l’impact potentiel sur la stabilité régionale, militent pour prolonger les discussions et chercher une issue négociée. Ces divisions mettent en lumière les tensions croissantes au sein de l’organisation. Pour certains observateurs, cette situation pourrait accélérer la fragmentation de la CEDEAO, avec des répercussions politiques et économiques significatives pour la région.Le départ des pays du Sahel pose une question cruciale: la CEDEAO peut-elle se réinventer face à ces bouleversements, ou assiste-t-on à une recomposition durable des alliances régionales ?Source: «Histoires d’Afrique»
L’Inter de Bamako