Au moment où l’armée malienne s’est engagée dans une conquête de grande envergure pour sécuriser l’ensemble du territoire national, les enfants égarés de Kidal continuent dans leur projet funeste de création de la république fantôme de Kidal. Ils étaient réunis en congrès extraordinaire dans la ville de Tinzawatene, dans la région de Kidal, du 26 au 30 Novembre 2024.
Ledit congrès a été sanctionné par la dissolution de tous les mouvements réunis au sein du CSP-DPA à savoir : le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) ; le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) ; le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA); le Groupe d’Autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA). Il a été décidé de ‘’la création d’une entité politico-militaire portant les aspirations du peuple de l’Azawad au droit à l’Autodétermination dénommée le Front de libération de l’Azawad’’. Un mouvement qui se donne comme objectif de ‘’conduire à la libération totale de l’Azawad et la mise sur pied de l’Autorité de l’Azawad’’.
Par ailleurs, le congrès en question a décidé d’adopter un nouveau drapeau et une charte constitutive qui sera élaborée pour définir les objectifs et les principes de l’Autorité de l’Azawad.
« Tous les fils de l’Azawad ayant d’autres idéologies à s’ouvrir à l’union dans le but de garantir la stabilité intérieure et la cohésion entre toutes les composantes de l’Azawad. A cet effet, Il lance un appel aux Azawadiens de l’intérieur comme de l’extérieur de s’unir autour de cette étape historique, la défendre et la protéger contre tous les ennemis ; le Congres lance également un appel à la sous-région, notamment les pays voisins ainsi que la communauté internationale à reconnaitre le FLA comme le seul et unique représentant du peuple de l’Azawad. Les signataires du présent pacte ainsi que tous les autres membres des mouvements s’engagent à ne tolérer aucun acte ou démarche visant à compromettre l’union portée par le FLA au risque de prendre des mesures qui s’imposent », peut-on lire dans le soi-disant pacte d’honneur.
Rien de nouveau sous les opus pour ces rebelles qui ont jamais cessé de renoncer à leur volonté séparatiste malgré la signature de l’accord d’Alger signé en 2015 sous l’égide de la communauté internationale. En clair, cette décision est un vœu ancien des ex-rebelles regroupés au sein de la CMA puis du CSP-DPA. Dans ces structures, ces rebelles et alliés des terroristes ont toujours milité en faveur de la création d’une entité politique et militaire.
Ironie du sort, comme des groupes en divagation pardon en fuite de leur bastion peuvent prétendre créer et réclamer l’autodétermination alors que le caractère invisible du territoire malien est approuvé par l’ensemble de la communauté internationale qu’ils appellent au secours.
Alors que ce projet funeste dévoilé au public, les forces armées maliennes (FAMa) créent la trouble-fête par des frappes aériennes dans la zone de Tinzawaten où plusieurs responsables de ce projet ont été tués.
Comme pour démontrer que la mise en place de ce nouveau front est une farce qui n’a aucun avenir, hier dimanche 1er décembre 2024, les Forces armées et de sécurité malienne ont effectué une frappe de drone dans la zone de Tinzawatène, ciblant une position des groupes armés. Selon des sources, plusieurs chefs du nouveau front de libération de l’Azawad ont été neutralisés. Des sources concordantes informent que Fahad Ag Almahmoud a été tué.
Donc à peine mis en place, l’armée malienne vient de décimer le noyau du Front de libération de l’Azawad. D’ores et déjà, l’on peut deviner que ce nouveau front sera étouffé dans l’œuf et que le désir de transformer une partie du territoire du Mali en république ne se réalisera jamais.
L’on se rappelle que ce chef rebelle, Fahad Ag Almahmoud, après avoir vendu les causes nobles pour lesquelles il se combattait contre le terrorisme et la partition du pays, s’est converti en illusionniste. Celui qui faisait la fierté de toute une nation pour son combat de résilience contre la partition du Mali a été par la suite auréolé auprès des sécessionnistes pour son allégeance. Ces derniers temps, il tenait des discours de haine contre le Mali et les autorités maliennes.
PAR MODIBO KONÉ
Source : Info-Matin