Sous le thème « stop au génocide de la France au Mali », les responsables de l’‘’Initiative Jiribakoro’’ ont tenu un meeting dimanche 04 novembre à la Maison de la presse afin de soutenir la lutte pour la liberté, la démocratie ainsi que de la dignité humaine au Mali. L’évènement était animé par le porte-parole de l’initiative, Sidi Lamine Kouyaté, non moins directeur de la Radio FR3.
Dans son intervention, M.Kouyaté dira que l’objet de ce meeting est de dénoncer le phénomène de génocide commis aujourd’hui par la France contre le Mali. « La guerre du nord est une guerre par procuration » a-t-il déclaré.
Selon lui, contrairement à ce que les Maliens pensent tous les combats menés aujourd’hui à leur nom visent tout le contraire concernant le septentrion.
Les ennemis au Nord du Mali, dit-il, renforcés par les mercenaires venus de la Libye sont soutenus par la France.
A titre de rappel, il dira que ces mêmes mercenaires en 2012 ont enflammé la Lybie et porté main forte aux éléments qui opèrent dans la criminalité transnationale organisée afin d’envahir le Mali.
« Dans une lettre adressée au président de la République Française, nous lui avons indiqué la main invisible de son pays derrière le processus de déstabilisation du Mali à cause de ses intérêts personnels » a-t-il déclaré, tout en précisant que la France est de mèche avec les organisations d’extrême violence qui sont entrain de régner en véritables maîtres à Kidal et d’autres localités du Nord du Mali.
Parlant de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, il dira qu’il comporte à leur analyse des germes de génocide. Un indicateur précieux à ce sujet, dit-il, est relatif aux expressions, telles : populations du nord ou les ressortissants du nord.
« L’article 06 de cet accord prévoit que les institutions de l’Etat vont prendre des mesures pour que les ressortissants du Nord puissent gérer librement » a-t-il déclaré, tout en apportant que cet accord a été imposé au Mali par la complicité de la France et de la communauté internationale.
Par ailleurs, il a souligné que le dernier rapport trimestriel de l’ONU faisait état de la mort de 287 civils ,19 militaires et 40 membres des groupes armés au Mali.
Par Fatoumata Coulibaly
Le Sursaut