C’est le constat auquel nous sommes arrivés, le vendredi dernier, lorsque votre Combattant a œillade dans les locaux disciplinaires du Commissariat de police de Kalabancoro. A notre grande surprise, nous remarquons la présence effective dans une même cellule, de femmes et des hommes enfermés.
Une promiscuité de nuit et jour frisant, à coup sûr, de tous les risques de violations éhontées des Droits intimes des femmes et prêtant le flanc à la fornication. Lors du passage de notre équipe, des voix féminines nous ont hélés en ces termes: «Chef ! Chef ! Chef ! » Lorsque nous avons voulu savoir de quoi il s’agirait, nous avons été surpris de découvrir à travers les grilles que ce sont des femmes et des hommes qui y sont enfermés (e) dans le même violon et dans les mêmes conditions de détentions.
Selon un interlocuteur, il y a eu des interventions qui auraient failli tourner en bagarres entre des parents des femmes détenues et les autorités dudit Commissariat.
Par ailleurs, dans un autre Commissariat de la place, il y a même de sérieux problèmes entre certains Officiers de la police judiciaire et la hiérarchie. Ce, à cause de la pratique de promiscuité lors de la détention provisoire des interpellés (e). En principe, le délai de la garde à vue est de 48 heures. Elle peut aller exceptionnellement jusqu’à 72 heures pour les infractions liées aux Droits communs.Mais ici, la question est de savoir pourquoi mettre les hommes et les femmes dans une même cellule. De surcroit, nuit et jour.
Le Fouineur
Le Combat