Cela fait trois (3) jours que les musulmans ont commencé à vivre le mois de Ramadan très particulier avec les restrictions pour empêcher la propagation du coronavirus. Les fidèles musulmans ne mangent pas et ne boivent pas toute la journée et sont appelés à faire des prières supplémentaires. Ce que les musulmans appellent les « Nafilas », ces longues prières ont lieu la nuit, après la rupture du jeûne, correspondant aussi à l’entrée en vigueur du couvre-feu de 21 heures à 05 heures du matin.
Les prières collectives dans les mosquées ne sont pas encore interdites à Bamako mais que faire avec le couvre-feu ?
Le constat est réel, ce sont les chauffeurs de taxi et autres véhicules de transports en commun qui font les frais du couvre-feu. D’habitude, ils roulent pendant toute la nuit, mais actuellement ils sont obligés de rentrer à 19 h ou 20 h car à partir de cette heure, il n’y aura plus de clients, dans le même contexte, le gain des taximen pendant la nuit est lié à la fréquentation des lieux de loisirs.
Autres victimes économiques inconsolables du couvre-feu au Mali : ces gérants de petits restaurants (…)
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Gaoussou Tangara (stagiaire)
NOUVEL HORIZON