Cette annonce a été faite le samedi, 9 novembre 2013, au Centre international de Conférence de Bamako, lors de la rencontre annuelle des ressortissants de Kaarta Soféto (cercle de Kita). Ladite rencontre a enregistré la présence des centaines de jeunes et femmes du cercle de Kita.
Dans son allocution, Moussa Makan Sissoko dira qu’il a décidé de prendre part aux élections législatives du 24 novembre prochain pour le bonheur des populations du Kaarta, en particulier et celles de Kita en général. «Il est temps que les fils du Kaarta Soféto s’intéressent à la politique», a-t-il soutenu.
Pour lui, la meilleure façon que sa contrée, oubliée par nos autorités, soit considérée, est de participer aux élections législatives. «Je vais être votre porte-parole auprès de nos autorités ; cela, à travers l’Assemblée nationale. Une fois élu, je me ferai le devoir de faire part de toutes vos préoccupations ; de faire en sorte l’oubli dont est l’objet notre arrondissement, soit un vieux mauvais souvenir», a-t-il annoncé.
Il a en outre promis aux participants à cette rencontre d’être à la hauteur de leurs attentes, une fois qu’il aura leur confiance. «Je ne suis pas comme les autres hommes politiques qui promettent terre et ciel. Le rôle d’un député n’est pas de construire un pont, une école ou des routes, mais de voter les lois et de rendre compte à ses électeurs. Je serai ce genre de député», a-t-il promis.
Ajoutons que les participants à cette rencontre ont tous promis de supporter la candidature du président de l’Ong Adida. En effet, pour Mme Traoré Fanta Sissoko, Moussa Makan a toujours œuvré à travers son Ong, pour le développement du Kaarta. «La seule personne qui s’est investie dans le développement de la Commune de Soféto, est Moussa Makan Sissoko».
Il faut rappeler que l’Arrondissement de Soféto regroupe 33 villages et compte 60 000 habitants. D’après les explications du président de l’Ong Adidar, Moussa Makan Sissoko, le vrai Kaarta où il y a eu le royaume Massassi, est cette localité située dans le triangle Bafoulabé-Diéma-Kita, précisément entre Diéma et Toukoto.
Source: Le Katois