A quelques heures de l’ouverture du dossier qui oppose notre confrère Boubacar Yalcouyé à la Cour constitutionnelle au tribunal de la Commune V, l’Union nationale des jeunes éditeurs de la presse (Unajep) souhaite un non-lieu pour ce procès. L’information a été donnée à travers une conférence de presse qui a eu lieu, lundi dernier, à la Maison de la presse.
C’est en principe ce jeudi que Boubacar Yalcouyé devrait comparaitre devant le tribunal de la Commune V dans l’affaire qui l’oppose à la Cour constitutionnelle concernant son article sur la distribution supposée de 900 millions de F CFA aux membres de la Cour Constitutionnelle lors du scrutin présidentiel dernier. A quelques heures de cette audience tant attendue, la presse se mobilise pour apporter son soutien au directeur de publication du Quotidien “Le Pays”. D’où cette conférence de presse initiée par l’Union nationale des jeunes éditeurs de presse (Unajep). Selon le secrétaire général de l’Union nationale des jeunes éditeurs de presse, Benjamin Sangala, le procès du 29 novembre n’est pas seulement contre Boubacar Yalkouyé, mais contre toute la presse, parce que pour lui, il s’agit d’un délit de presse. “Je voudrais affirmer notre entière confiance en la justice malienne tout en demandant, j’insiste, un non-lieu pour ce procès, qui, pour nous, va être un début de victoire pour la dépénalisation du délit de presse”, a-t-il-souhaité.
Lors de cette conférence de presse, on pouvait lire sur les banderoles à l’entrée de la Maison de la presse: “Oui à la dépénalisation du délit de presse”, “Procès du 29 novembre, un non-lieu ! ” et “la source du journaliste est sacrée, laissez-nous travailler ! “, entre autres.
Saluant l’initiative, le président de l’Association des éditeurs de presse, Bassidiki Touré a invité les journalistes à l’union sacrée. Il a invité toute la presse de faire une grande mobilisation le 29 novembre au tribunal de la commune V pour soutenir notre confrère Boubacar Yalcouyé.
Zié Mamadou Koné
Source: L indicateur du renouveau