Face au contexte actuel du pays, un sursaut national est indispensable afin d’alléger certaines dépenses de l’État en cette période de crise de trésorerie. Mais c’est au gouvernement de sonner la mobilisation générale pour permettre aux citoyens de contribuer à l’effort de guerre.
En crise depuis 2012, la situation du pays est plus que critique actuellement. Durant sept ans, l’Etat a toujours supporté les dépenses de la guerre, notamment l’achat des armements, des munitions, et amélioré considérablement les conditions de travail et de vie des soldats qui se battent au front au prix de leur âme. Donc l’Etat est seul face à ses responsabilités.
Et pourtant, dans des pays les plus développés, la contribution à l’effort de guerre est une obligation pour tous les citoyens. C’était le cas en France, Allemagne et au Royaume Uni lors des deux guerres mondiales.
Au Mali, durant la transition dirigée par les membres du CNDRE, la contribution des citoyens à l’effort de guerre a été sollicitée par les autorités de l’époque. Pour rappel, cette mobilisation a vu la contribution de plusieurs Maliens. De nouveaux véhicules ont été acquis à la suite de cette contribution.
Actuellement, l’Etat fait face à d’énormes problèmes notamment la demande croissante des travailleurs, le départ de certains partenaires, la crise de trésorerie et surtout la crise politique qui perdure. Dans cette condition, l’Etat fait face à l’insécurité et les groupes terroristes qui sèment le chaos au centre du pays. L’heure est tellement grave que les plus hautes autorités doivent demander de l’aide aux citoyens. Il s’agit de faire une quête de fonds auprès de chaque Malien pour financer la guerre.
Pour la bonne réussite de l’opération, les plus hautes autorités doivent ériger la transparence en priorité afin d’instaurer un climat de confiance entre les citoyens et les dirigeants. Les Maliens sont des patriotes et sont sensibles aux problèmes du pays.
Y. Doumbia
Le Débat