Dans son combat de contestation des résultats « frauduleux » qui ont favorisé la réélection d’IBK, l’Opposition malienne et les organisations de la société civile organisent le vendredi prochain de grandes caravanes dans chacune des six communes de Bamako et un géant meeting le samedi 22 septembre 2018 devant la Bourse du travail.
Après plusieurs marches pacifiques, les contestataires de la réélection d’IBK restent déterminés dans leur combat : ne pas le reconnaitre IBK comme président de la République parce qu’il a été élu sur la base de la fraude, selon eux.
Nul doute que plusieurs présidents de plusieurs pays seront dans notre pays sur invitation du président IBK, le samedi 22 septembre 2018, pour fêter sa réélection. Mais l’Opposition ne s’y intéresse pas ; elle ne se décourage pas et continue son combat pour la victoire des urnes. Dès le vendredi, elle compte faire trembler la capitale malienne à travers des caravanes qu’elle compte tenir dans toutes les six communes.
Selon certains membres du directoire de campagne de Soumaila Cissé avec qui nous avons échangé, les caravanes débuteront dans chacune des six communes le vendredi 21 septembre à partir 15 heures. Elles dénonceront la mascarade, la fraude électorale, le bourrage d’urnes, l’achat de conscience à ciel ouvert … qui ont fait élire IBK. Aussi, dénonceront-elles à l’unisson, non seulement les violations des lois par la Cour constitutionnelle, mais aussi son investiture par la Cour suprême malgré la plainte de l’Opposition pour « forfaiture contre les membres de la Cour constitutionnelle ». Les caravaniers ne diront « plus jamais de fraude électorale au Mali ». Ils y passeront la nuit pour ceux qui sont disponibles. Et le samedi 22 septembre, jour de l’indépendance du Mali et jour où IBK recevra ses hôtes, tous les Maliens engagés contre sa réélection « frauduleuse » se retrouveront devant la Bourse du travail dans la matinée pour un meeting historique. Là-bas aussi, les leaders réitéreront leur détermination de lutter de contre les violations des lois, la fraude électorale et réclamer le vote des Maliens.
Boureima Guindo
Source: Le Pays