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CONOR : LE TEMPS PRESSE

Dans le cadre de ses rencontres avec les acteurs du football, le Comité de normalisation (CONOR) de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) a rencontré la presse, le mardi 30 janvier au siège de l’instance dirigeante du football national, à l’ACI 2000.

Excepté Mahamadou Samaké «Samdjèma», tous les autres membres du CONOR étaient présents à cette rencontre de prise de contact avec la presse nationale.  Il ne s’agissait pas d’une conférence de presse, mais comme il fallait s’y attendre, la question concernant l’appel à candidature pour l’élection du président de la FEMAFOOT s’est invitée aux débats et a bouleversé le programme de la rencontre.

Le mandat du CONOR doit théoriquement prendre fin le 30 avril et l’article 49.1 des statuts de la FEMAFOOT stipule que «90 jours avant la fin du mandat, le secrétaire général de la fédération lance, par écrit, un appel à candidature pour le renouvellement du comité exécutif».  Interrogé, le vice-président du CONOR, Me Mamadou Gaoussou Diarra répondra par cette phrase : «Qu’est-ce qui vous dit que c’est sur la base des textes actuels que nous allons convoquer les élections. C’est ça la question». Et l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports d’ajouter : «On ne dit pas non et on ne dit pas oui. On nous dit de voir si c’est nécessaire de relire les textes.

De toutes les façons, ce qui va se faire va résulter d’un consensus. Ça ne sert à rien de se précipiter, en voulant respecter les textes, si on n’a pas eu le temps de les examiner de voir là où il y a problème, s’il faut le corriger ou pas. Si nous lançons l’appel à candidature maintenant, demain à l’arrivée, c’est pour reporter s’il y a des problèmes. Ce n’est pas ça le but de l’exercice». Auparavant, la présidente du CONOR, Mme Daou Fatoumata Guindo, était revenue sur les différentes rencontres entre le comité et certains acteurs du football. «Certains pensent que nous avons fait deux semaines dans les rencontres inutiles, mais à chaque rencontre, nous avons gagné la diffusion de la bonne information. C’est capital pour notre vision. Si nous n’avions pas rencontré les uns et les autres, chacun allait commenter en fonction de sa compréhension du sujet. Cela peut nous amener des problèmes dans la gestion du dossier», a ainsi souligné la présidente du CONOR. Pour Mme Daou Fatoumata Guindo, il fallait d’abord que «les différents partenaires aient la même lecture de ce que nous voulons entreprendre. C’est le premier pari que nous avons gagné», dira-t-elle.  «Nous avons aussi gagné des contributions, certains ont fait des contributions par écrit, nous avons rencontré des corporations qui ont donné leur point de vue», révélera la patronne du CONOR, avant de poursuivre : «Si nous ne faisons pas ces prises de contact maintenant, nous n’aurons plus le temps parce que le calendrier est chargé. Si nous devons aller à une prolongation, ce sont les arguments qui nous y amèneront. Nous n’irons pas à une prolongation pour le simple plaisir d’y aller. Nous voulons tout faire pour respecter le délai».  Pour Me Youssouf Diallo, l’un des membres du comité, les différentes rencontres ont permis au CONOR de faire l’état des lieux, d’avoir sa propre appréciation. «C’est ce qui nous a permis de relancer les activités à travers le tournoi CONOR qui se poursuivra jusqu’au 3 février. Les rencontres nous ont permis de comprendre, de savoir que le monde du football a hâte d’aller sur le terrain», appuiera l’avocat.  Dr Losséni Bengaly abondera dans le même sens, en insistant sur l’importance des premières rencontres du CONOR avec les acteurs du football national. «Les différentes rencontres nous ont permis d’échanger et de voir physiquement les acteurs. C’est très important», dira celui qui dirige le comité syndical du Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré. Parmi les acteurs rencontrés par le CONOR, on peut citer le ministre des Sports, le Comité national olympique et sportif (CNOS), les ligues et clubs, les entraîneurs, les arbitres, les supporters…

Pour mémoire, le CONOR a été mis en place le 10 janvier par une mission conjointe de la FIFA et de la CAF et quatre jours plus tard (14 février), le comité a reçu sa feuille de route.

Ladji M. DIABY

 

Source: Essor

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