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Conflits communautaires : DEUX CHERCHEURS RESTITUENT LES RESULTATS DE LEURS TRAVAUX

ville Axe Anefis region Kidal nord maliLes conflits communautaires sont fréquents dans les pays africains. Ils sont assez récurrents et peuvent résulter de plusieurs facteurs : crises identitaires, différends religieux, mauvaise gestion, situations d’injustice, litiges fonciers, entre autres. La meilleure façon de gérer ces conflits est sans doute de les prévenir.

La question des conflits communautaires a ainsi été le sujet d’une table ronde organisée, jeudi à la Maison du partenariat, par le Projet pour la relance économique et la gouvernance des affaires locales (PREGAL) et l’Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique (ARGA-Mali). « Mécanismes de gouvernance et gestion des conflits communautaires : présentation d’études et discussions », tel était l’intitulé du thème de la table ronde.

La rencontre dont l’ouverture était présidée par un représentant de l’ARGA-Mali, Ambroise Dacko, a réuni plusieurs spécialistes en la matière : Dr Kawele Togola, professeur d’anthropologie et chercheur à l’Université des langues et sciences humaines de Bamako (ULSHB),  l’étudiant Aboubacar Diallo de l’Isfra,  tous deux ayant mené des travaux de recherche sur les conflits communautaires, et Enrico Castello, un expert en coordination et coopération de la société civile.

Les deux chercheurs  – Kawale Togola et Aboubacar Diallo – ont exposé les résultats de leurs recherches basées sur les conséquences des conflits dans les régions du Nord du Mali qui ont connu en 2012 une crise sécuritaire sans précédent avec des conséquences dramatiques. Aujourd’hui, le pays est avancé sur la voie de la paix et de la réconciliation.

Ambroise Dacko a précisé que la table ronde est focalisée sur les résultats de recherches menées dans les régions de Ségou (Niono et Macina) et Mopti (Douentza) et que la série de recherches conduites dans ces zones a permis de toucher du doigt les vrais problèmes. Le représentant de ARGA-Mali a rendu hommage aux partenaires pour leur accompagnement constant.

Quant à Mathieu Mora, représentant de International Alerte (une organisation partenaire des initiateurs de la table ronde), il a souligné que ce genre de recherche permet d’informer la population sur les réalités. Il a saisi l’occasion pour citer les quatre grands piliers du PREGAL : l’analyse des conflits, la multiplication des conflits, les mécanismes de la gouvernance et le support du processus de paix.

Dans sa communication, le Dr Kawele Togola a restitué les résultats de ses recherches sur les conflits communautaires dans le cercle de Douentza, notamment la commune rurale de Hairé.  Selon lui, l’insécurité demeure un casse-tête dans cette commune. Le banditisme armé sévit dans différentes localités. Les bandes armées  attaquent les populations paisibles dans le seul but de semer la terreur.

Les travaux de recherche de Aboubacar Diallo ont porté sur les conflits communautaires dans les cercles de Macina et Niono qui subissent le contrecoup de la situation des régions septentrionales. Par ailleurs, des localités de ceux cercles font face à des conflits tirant leur origine des inégalités, des injustices, des litiges fonciers et des enjeux de pouvoir.

Mariam DIABATE

Source : Essor

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