Le lauréat du Concours International de l’ONG « Urbanistes sans frontières» Youssouf Deyoko a présenté son prix aux autorités. C’était Samedi dernier lors d’une cérémonie à l’Ecole Supérieure de l’Ingénierie, d’Architecture et d’Urbanisme (ESIAU) présidée par le Ministre l’Urbanisme et de la Politique de la ville M. Moussa Mara qui avait à ses côtés M. Abdoulaye Deyoko DG de l’ESIAU et plusieurs invités.
Lancé le 27 Janvier 2014 au Senat de Paris, ce concours International organisé par l’ONG « Urbanistes sans Frontières » a regroupé plus de 100 écoles de 36 pays dont le Mali. Le thème retenu était la Restructuration Ecologique d’un bidonville et l’Adaptation au changement climatique » et destiné aux étudiants de 5ème année (master 2) des universités et écoles d’architecture et d’urbanisme.
Prenant la parole, le Directeur de l’ESIAU M. Abdoulaye Deyoko dira que ce concours visait à aider les acteurs et organisations à mieux organiser les villes. Ce prix selon lui est dédié à l’école malienne dans son ensemble. L’occasion a été mise à profit pour rappeler que chaque pays participant devait organiser un concours au niveau local mettant en compétition les étudiants en master 2. Le cas malien était présidé par un Conseiller Technique du Ministère de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville. C’est le « quartier TSF en Commune II» présenté par Youssouf Deyoko qui fut choisit au cours de cette épreuve.
Sur les 36 pays participants seulement 4 ont été retenu : 1er Liban, 2ème Mali, 3ème Inde et un prix spécial « l’Arménie.
Le Ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville pour sa part, dira qu’il s’agit d’un théâtre d’excellence surtout en ce moment où on parle de médiocrité de l’école malienne. Deuxième à un concours international d’urbanisme auquel plusieurs pays ont pris part est une fierté pour le Mali. « Ce n’est pas tous les jours que nous avons des performances intellectuelles au service de la solidarité humaine », dira—t-il. Selon lui, ce projet porte sur un quartier (Sans-fil) qui comporte beaucoup de difficultés.
Avant de rassurer les responsables de l’ESIAU de son accompagnement pour hisser encore plus haut le drapeau malien à travers l’excellence.
TC