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Compétitivité des entreprises agricoles et agroalimentaires : LE RESPECT ABSOLU DES NORMES ET DE LA QUALITE

Elles assurent la protection du consommateur, de la santé animale et de l’environnement et ouvrent la porte de nouveaux marchés potentiels


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L’une des missions de l’Agence malienne de normalisation et de promotion de la qualité (AMANORM) est d’informer, assister et conseiller les entreprises et les laboratoires en matière de normalisation, d’assurance qualité, de management qualité et outils qualité, de certification et d’accréditation. C’est dans ce cadre que l’agence, en collaboration avec le ministère du Commerce et de l’Industrie et le Programme d’appui à la croissance économique et à la promotion des emplois stimulés par le secteur privé (PACEPEP), a organisé mercredi, un atelier de formation à l’intention des premiers responsables des entreprises de certaines filières en vue de contribuer au renforcement de leur l’environnement. La cérémonie d’ouverture était présidée par Adama Sy, conseiller technique au ministère du Commerce et de l’Industrie, en présence des représentants des filières mangue, karité, sésame, maïs, riz, lait et poisson.
« Appréhender les normes et s’inscrire dans une démarche qualité est un levier indispensable pour la compétitivité de nos entreprises et singulièrement des entreprises agricoles et agroalimentaires et permet de leur ouvrir la voie vers de nouveaux marchés potentiels », a expliqué le représentant du Conseil national du patronat. Tidiani Diarra a souligné l’importance que son institution accorde aux activités du genre et remercié les partenaires, particulièrement l’ambassade du Danemark pour son appui à travers le PACEPEP.
Grâce à cette formation, le département contribue au renforcement de la croissance économique par la génération de revenus et la promotion de l’emploi stimulé par le secteur privé, a indiqué Adama Sy. La normalisation et la conformité aux normes sont indispensables à la préservation de la santé et de la vie, à la protection des consommateurs et des intérêts collectifs, à l’intégration de la production nationale, à la valorisation des ressources naturelles du pays, à la protection de l’environnement et à l’élimination des entraves techniques aux échanges commerciaux, a énuméré le représentant du ministère du Commerce et de l’Industrie. Les difficultés d’accès aux marchés et de mise sur le marché des produits et dérivés (mangue, gomme arabique, karité, sésame, maïs, riz, bétail, viande, lait et poisson) s’expliquent par la non-conformité aux normes, a fait remarquer Adama Sy qui a rappelé que notre politique économique est aujourd’hui orientée vers un système libéral faisant du secteur privé le moteur de la croissance économique. Le Programme d’appui au secteur privé intervient ainsi pour renforcer les capacités des entreprises privées, des services d’appui non financiers et des organisations intermédiaires représentatives. Agissent dans la même direction la loi d’orientation du secteur privé, la politique de développement industriel, la stratégie nationale du développement du secteur-agroalimentaire avec la création du CDA et la loi instituant le Système national de normalisation et de contrôle de qualité dont l’objectif est d’assurer la protection du consommateur, de la santé animale et de l’environnement.
Tout ce dispositif réglementaire et institutionnel traduit le grand défi que doit relever le secteur industriel en matière de valorisation du fort potentiel agro-sylvo-pastoral et de compétitivité des produits et services afin de leur permettre de supporter sereinement la concurrence étrangère, d’accéder aux marchés régional et international et de s’y maintenir, a-t-il indiqué. L’accès des produits et services aux marchés est aujourd’hui conditionné au respect des accords de l’OMC, notamment ceux portant sur les obstacles techniques au commerce et sur les mesures sanitaires et phytosanitaires relatifs à la protection du consommateur, de la santé animale et de l’environnement. Ces produits et services doivent être conformes aux normes et règlements techniques en vigueur sur ces marchés.
Le gouvernement, soucieux de se conformer aux dispositions du règlement portant schéma d’harmonisation des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie dans l’espace UEMOA, a donc décidé d’élaborer une politique nationale qualité qui servira de cadre de référence au développement d’une infrastructure nationale qualité efficace.
F. MAÏGA

source : L Essor

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