La coordination du conseil national de la jeunesse de la commune V (CNJ-commune V) ne cesse d’apporter son soutien à la salubrité des espaces publics de la commune V et de sauvegarder les lieux sacrés.
Pendant trois dimanches déjà, le conseil national de la jeunesse de la commune V avec les jeunes de cette commune se retrouvent pour procéder à un nettoyage général du cimetière de kalaban-coura.
Le CNJ commune V et les jeunes de la commune ont commencé la troisième phase du nettoyage du cimetière de kalaban-coura. C’était le dimanche dernier.
Avec une superficie de plus de 2 hectares, le cimetière de kalaban-coura est situé au sud-ouest dudit quartier.
Selon le président du CNJ-commune V, Ibrahima Amadou Maiga, ce cimetière est pris pour lieu par certains individus sans foi pour se livrer à des déviances morales.
Depuis ce jour, M. Maiga et ses camarades jeunes de la commune V sont en train d’essayer de mettre en place des moyens pour électrifier tous les cimetières de la commune v. C’est pourquoi, le CNJ de la commune V au-delà du nettoyage a déjà mis en place ce système pour électrifier le cimetière de kalaban-coura, en vue de garantir la sécurité de ce lieu.
L’occasion a été bonne pour le ministre des affaires religieuses et du culte, Thiorno Amadou DIALLO, pour effectuer une visite d’encouragement à ces jeunes pour les actions qu’ils sont en train de poser.
Le président du CNJ commune V a déclaré que l’électrification des cimetières permet de réduire des actes ignobles qui se produisent dans ces lieux pendant la nuit.
Mohamed Salia Touré, président du conseil national de la jeunesse, a honoré de sa présence pour apporter ses félicitations et ses encouragements à la jeunesse de la commune V. Selon lui, le CNJ de la commune V est la structure la plus dynamique des instances du CNJ. C’est pourquoi, il n’a pas manqué d’exhorter le CNJ commune V de continuer sur cette lancée et de lancer un appel aux autres coordinations du CNJ à travers le Mali de prendre l’exemple sur ce comité.
Ces activités s’inscrivent dans le cadre du programme ville propre du plan triennal du CNJ, a t-il ajouté.
Pour le ministre des affaires religieuses et du culte, sa présence est une interpellation d’une part que ce cimetière, comme la plus part des cimetières de Bamako sont saturés, pour enfin trouver de solution et d’autre part l’insécurité qui règne autour de ces lieux.
A ce point, le ministre a exprimé son regret pour le fait que l’humanité aujourd’hui ne se rend pas compte que le cimetière est la dernière et la véritable demeure. « Notre conscience d’homme est interpellée, au-delà, c’est un devoir de responsable, de prendre des décisions pour sécuriser nos âmes disparues », a t-il affirmé.
Ce qu’à retenir de l’intervention du ministre, c’est le fait de voir la jeunesse penser à cela « la plus part des religions monothéistes, en tout cas l’islam et le christianisme, ont été portées par les jeunes », a affirmé le ministre. « Le croyant comprend que la mort est la fin d’un processus, mais aussi le début d’un autre processus », a t-il ajouté
Négus Traoré