La Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) a célébré la fête du travail par un grand meeting dans ses locaux le dimanche 01 mai 2016. Un meeting au cours duquel, le Secrétaire général, Hammadoun Amion Guindo, a passé au crible les points des négociations entamées avec le gouvernement et  qui semblent avoir du plomb dans les ailes. Selon Hammadoun Amion Guindo, en cas d’échec des négociations, la CSTM projette une grève de  48 heures la semaine prochaine et une marche le 12 mai.

Le secrétaire général de la CSTM Hammadoun Amion Guindo a entamé ses propos en faisant la genèse de la vaillante lutte menée par des femmes et des hommes qui se sont révoltés contre les injustices, et qui se sont battus pour l’amélioration de leurs conditions de travail tout en ramenant la journée de travail à 8 heures. Il a étalé certaines revendications du syndicat qui sont, entre autres, la lutte contre les licenciements massifs et abusifs dans les sociétés minières et de sécurité, l’intégration des tous les enseignants dans la seule fonction publique de l’Etat, le relèvement du nouveau des pensions etc.  Concernant la gestion du président IBK, le secrétaire général de la cstm a affirmé « qu’un gouvernement qui n’est pas en mesure d’apporter à sa population les services auxquelles elle aspire, et cela au regard des contraintes financières et techniques, crée des frustrations. » Ces frustrations de la population dues aux carences de l’Etat sont aujourd’hui ressenties dans tout le pays poursuis-t-il. « Quand on ne convainc pas, de part nos actes quotidiens, nous fragilisons notre légitimité », a lancé le secrétaire général de la CSTM. Avant d’ajouter que l’éducation, la santé, l’emploi sont devenus des marchandises hors de la porté des citoyens. Le secrétaire général de la cstm Hammadoun Amion Guindo a souligné que le président de la République « prend des actes qui violent les lois, malgré la séparation des pouvoirs consacrée par la constitution. La corruption est a ciel ouvert et dans l’impunité totale aujourd’hui qu’hier,  constate-t-il. Il a fait le point des négociations entamées avec le gouvernement qui semblent avoir du plomb dans les ailes à cause de la léthargie du gouvernement. « En cas d’échec des négociations, la CSTM projette une grève de  48 heures la semaine prochaine et une marche le 12 mai » annonce-t-il. « Nous ne faillirons jamais en notre mission et mettrons tout en œuvre pour satisfaire les préoccupations des travailleurs de la CSTM », a-t-il conclu.

  Moussa Samba Diallo

Source : Le Républicain