Le départ de Mahamat Saleh Annadif est, déjà, acquis. Alors qui pour lui succéder à la tête de la Minusma ? La question divise Paris et Washington.
La France ne veut, nullement, d’un « Amerlocke », pardon d’un Américain, à la tête de la force onusienne au Mali. Pourtant, Washington y tient comme à la prunelle de ses yeux.
Après avoir critiqué le bilan d’Annadif à la tête de la Minusma, Washington tente, cette fois, d’y imposer son homme. Il s’agit de David Gressly.
Actuellement numéro 2 de la Monusco, la mission onusienne en RDC, ce diplomate américain connaît bien le Mali pour y avoir dirigé le PNUD.
De son côté, Paris tente, lui aussi, d’imposer son homme à la tête de la Minusma.
Entre l’Elysée et la Maison Blanche, la guerre est déclarée. L’onde de choc de cette guerre de l’ombre a retenti dans le sous-sol de la « Maison de verre » où les tractations vont bon train.
Oumar Babi
Canard Déchaîne