Ce lundi 15 octobre 2018, la Mauritanie ouvre les portes du Collège de défense du G5 sahel, un des
premiers projets phares de la force conjointe pris depuis sa création dans le but de disposer de cadres
aptes à organiser les opérations, gérer la logistique et conduire des missions de combat strict dans le
respect du droit des conitsarmés. Ils sont, pour cette première promotion, une quarantaine d’ociers
venus des cinq pays qui composent l’organisation de défense en question.
Financés à hauteur d’un million d’euros, les établissements de cette nouvelle infrastructure militaire ont
poussé précisément dans la capitale mauritanienne (Nouakchott) à la suite d’une forte coopération et de
fermes volontés politiques des pays membres du G5-Sahel en plus de la France.
Présentée depuis sa conception comme la première école de guerre à dimension transnationale, ce Collège,
en plus de la formation des cadres du G5 Sahel, devrait permettre le renforcement de la coopération et
l’ecacité
de toute l’armée des pays du G5. Au nombre de 37 précisément, ces ociers
en stage ont tous une
expérience professionnelle de 15 à 20 ans au sein de leurs armées respectives et disposent déjà, pour
certains, d’outils « pédagogiques » que le G5 a permis de revitaliser, à travers le Collège sahélien de sécurité
de Bamako, le Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce et le Collège de défense basé à
Nouakchott.
Sous le commandement du général de brigade Mauritanien Brahim Vall, cette promotion suivra une
formation opérationnelle et académique de 9 mois, avec un budget de fonctionnement annuel estimé à 800
000 euros.
Issa Djiguiba