C’est du moins ce qui ressort de la 6e assemble générale de l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO) tenue ce jeudi 15 octobre à Bamako sous la présidence du secrétaire général du ministère des Transports, de l’Equipement et du Désenclavement, Makanfing Sissoko.
L’OSRAO est l’organisation sous régionale chargée de la sécurité routière. Elle a vu le jour sur recommandation des Nations unies constatant qu’aucune organisation fonctionnelle sous-régionale de sécurité routière n’existe en Afrique de l’Ouest. C’est ainsi que les Etats de l’Afrique de l’Ouest ont décidé de créer l’organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO) qui a vu le jour le 8 mai 2008 sous les auspices de la commission de la Cédéao. L’objectif de l’OSRAO dont le siège est à Abuja (Nigeria) est de contribuer à la réduction du nombre et de la gravité des accidents de la circulation routière. L’OSRAO, à travers le plan d’action africain pour la décennie 2011-2020, s’est fixée comme objectif de réduire de 50% les accidents de la route.
Au Mali, le résultat à atteindre est de réduire le nombre des accidents corporels sous la barre des 4500 victimes à l’horizon 2020.
Notons que les experts de sécurité routière des pays membres dont le président de l’OSRAO Amadou Kamagaté Tidiane, ont pris part à cette 6e assemblée générale qui se tient après les réunions du comité exécutif et du comité technique de ladite organisation, tenues les 13 et 14 octobre derniers à Bamako.
Les échanges de la rencontre de Bamako ont porté sur le rapport de la Cédéao sur la décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020. Aussi les participants se sont penchés sur la bande retro-réfléchissante, le formulaire de passagers, les limiteurs de vitesse, la sécurité routière communautaire, le plan d’action africain de la sécurité routière et la révision des statuts et règlement de l’OSRAO.
Le président de l’OSRAO, Amadou Tidiane Kamagaté a, lors de cette 6è assemblée générale, affirmé que l’arbre de l’OSRAO a grandi et les Etats membres doivent faire en sorte qu’il donne des fruits.
«Chaque personne tuée sur nos routes consacre notre échec individuel et collectif», a-t-il affirmé avant d’ajouter que les routes des Etats membres de l’OSRAO méritent d’être dans un état plus sûr que celui dans lequel elles se trouvent aujourd’hui.
Le secrétaire général du département des Transports, Makanfing Sissoko a rappelé que le combat de la sécurité routière ne peut être gagné que dans une synergie d’actions, de réflexions partagées et surtout de mutualisation des efforts. Il a salué la tenue régulière des assemblées générales de l’OSRAO.
