Le tout puissant président de la Chambre des Mines du Mali, Abdoulaye Pona vient d’engager une procédure de licenciement contre une dizaine de travailleurs syndiqués en évoquant un motif économique. Une procédure considérée de règlement de compte par les travailleurs concernés par le licenciement.

Selon nos sources, ils seraient une dizaine d’agents de la Chambre des Mines du Mali visés par cette fameuse  procédure de licenciement pour motif économique.

Nos sources indiquent que le président Pona ne veut plus sentir certains travailleurs parce qu’ils ont osé, le 28 avril 2015, écrire au ministre de tutelle, Dr. Boubou Cissé sur leur situation générale, notamment leur non inscription à l’INPS et le non reversement des cotisations de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) 4 ans après leur recrutement.

«Il s’agit en fait d’une mesure de rétorsion contre des employés qui ont osé réclamer leurs droits, rien que leurs droits auprès du tout puissant président de la Chambre des Mines du Mali», nous a confié un travailleur. C’est inquiétant de voir dans ce 21è sicle que réclamer son droit soit assimilé à un crime dans un Etat de droit.

Face à cette situation, les travailleurs du CMM n’entendent pas se laisser faire. Ils se seraient désormais constitués en syndicat et ont juré de démontrer tout le contraire de ce que le président présente comme une chambre alors qu’elle en est pas une puisqu’elle est même dans l’incapacité de payer ses agents.

Il semble que l’unique raison qui vaille est la mauvaise gestion manifeste de la chambre par son président. A suivre.