Après trois jours de boulot ardu, il aperçoit ses compatriotes jeunes de retour du Sénégal bien friqués. Ces jeunes ont décidé de faire des achats afin de regagner leur famille respective au village. Mais notre jeune docker envieux tente de les voler leur argent. Hélas ! Malheureusement il sera arrêté par la police et connaitre la prison.
A sa sortie de prison, son oncle vient le chercher avec un cheval. Il profita de l’occasion pour véhiculer un message à son oncle. « J’ai fait les études coraniques. Cette étude ne m’a pas servi à grand-chose dans la capitale. Car je me suis battu afin de réussir en ville, mais peine perdue. Pour la simple et l’unique raison que je n’arrive pas à écrire mon nom en arabe, mais je peux le réciter et le lire, mais non l’écrire, » souligne-t-il.
A travers cette histoire, Bouna Cherif Fofana, chef de département formation et cinéaste réalisateur au centre National de la cinématographie du Mali (CNCM), dira qu’il faut retenir c’est, la vie difficile mené en ville par ses jeunes villageois, car en ville c’est chacun pour soi. Et le message adressé à son oncle, était une invite pour que l’apprentissage coranique qui est orale soit aussi écrit.
« Cinq jours d’une vie » rappelle-t-il est une réflexion de la vie d’un jeune qui a fait l’école coranique. Pendant cinq jours l’acteur passe d’une vie de docker à la prison avant de recourir à sa liberté. Le film prodiguait également des conseils, des leçons de vie. Surtout comment vivre sa nouvelle vie de citadin, afin de ne pas tomber dans la dépravation, la délinquance et le vol.
Ce premier film de Souleymane Cissé inspire par rapport à son originalité, le respect des règles cinématographies, c’est-à-dire les règles qu’il faut pour la réalisation d’un film. La jeune génération soit s’en inspirer, dira Bouna chérif Fofana
Fatoumata Koita
Source: Bamakonews