Les joueurs de Chelsea, qui n’ont quasiment plus rien à jouer en cette fin de saison, en savent un peu plus sur leur avenir. Les Blues connaissent désormais le nom de leur futur entraîneur. Il s’agit de l’Italien Antonio Conte, dont la nomination a été officialisée hier par le club londonien. L’ancien coach de la Juventus s’est engagé pour trois ans avec Chelsea. Il entrera dans ses nouvelles fonctions dès que sa mission à la tête de l’équipe nationale transalpine prendra fin lors de l’Euro 2016. Roman Abramovich, le propriétaire des Blues, était à la recherche d’un coach depuis le limogeage de José Mourinho en décembre dernier. Guus Hiddink a assuré l’intérim lors de cette deuxième partie de saison mais le Néerlandais avait précisé d’entrée qu’il donnait juste un coup de main jusqu’au mois de juin. Massimiliano Allegri (Juventus) ou encore Diego Simeone (Atlético Madrid) figuraient sur les tablettes de Chelsea. Finalement, le club londonien a préféré miser sur Antonio Conte. Le cinquième coach italien de l’histoire des Blues « Je suis très enthousiaste à l’idée de faire partie du projet de Chelsea. Mon ambition est de connaître encore plus de succès que ceux que j’ai connus en Italie », a réagi le sélectionneur de la Squadra Azzurra, couronné à trois reprises en Serie A avec la Juve, sur le site officiel des Blues. Cette annonce va lui permettre d’aborder l’Euro 2016 beaucoup plus sereinement, délesté du poids des rumeurs. « Je suis content de cette officialisation. Tout est clair désormais et on peut mettre fin aux spéculations », a assuré Conte. Avec son arrivée, Chelsea confirme qu’il apprécie beaucoup le talent des coachs transalpins. A 46 ans, Antonio Conte devient le cinquième entraîneur italien à s’asseoir sur le banc de touche des Londoniens après Gianluca Vialli, Claudio Ranieri, Carlo Ancelotti et Roberto Di Matteo. Roman Abramovich aimerait que le passage de Conte soit aussi mémorable que celui du dernier nommé même s’il fut court. Di Matteo a permis aux Blues de soulever leur unique Ligue des champions en 2012. Pour la saison prochaine, c’est d’ores et déjà râpé pour Conte.
Ligue des champions d’Europe : BARÇA-ATLETICO, L’AUTRE CLASICO
Le Barça s’est incliné contre l’Atlético Madrid dans la seule confrontation européenne entre ces équipes en 2014, mais s’est toujours imposé sur la scène nationale depuis lors. Rivaux de longue date dans le championnat espagnol, les deux clubs vont s’affronter sur la scène européenne pour la deuxième fois en trois saisons à l’occasion de ce quart de finale de la Champions league. La seule confrontation continentale entre Catalans et Colchoneros est survenue au même stade de la compétition en 2013-14. Lors du match aller au Camp Nou, Neymar (71è min) a répondu à Diego, qui avait ouvert le score pour l’Atlético à la 56è minute. Une semaine plus tard, un but de Koke dès la 5è minute suffisait à qualifier l’Atlético 1-0 et à mettre fin à la série de six demi-finales de rang du Barça. Quart de finaliste pour la neuvième saison consécutive, Barcelone reste sur dix victoires de rang à domicile en Champions league suite à son succès 3-1 sur l’Arsenal FC en huitième retour. Son dernier revers au Camp Nou remonte à une victoire 3-0 du FC Bayern München en mai 2013 – son unique défaite lors des 36 derniers matches disputés sur son terrain (dont 29 victoires). En matches aller-retour contre des adversaires de Liga, il s’est qualifié quatre fois, pour cinq éliminations. Barcelone a déjà reçu l’Atlético à 109 reprises, toutes compétitions confondues, pour un bilan de 63 victoires pour 27 nuls et 19 défaites. Pour l’entraîneur du Barça, Luis Enrique, la défaite contre le Réal doit être un stimulant pour ses joueurs. «Cela faisait un moment que nous n’avions pas goûté à la défaite mais cela nous permet aussi de nous rendre compte de la difficulté de gagner. Nous espérons tous que cela servira de stimulant pour gagner à nouveau. Les joueurs ne sont pas des machines, cela peut arriver », a dédramatisé Luis Enrique. « J’ai une confiance aveugle dans mes joueurs (…) J’ai une équipe fiable. Nous allons rivaliser au plus haut niveau, je n’ai aucun doute là-dessus. Après, je ne sais pas si nous gagnerons, parce que tout peut arriver, mais cette équipe a le niveau pour continuer à être celle que nous avons vue ces derniers mois. »
