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Chantier Kati-Didiéni : L’exigence de qualité

Les travaux de réhabilitation et de renforcement du tronçon Kati-Didiéni sur 150 km avancent normalement. Le constat a été fait, samedi dernier, par le ministre des Transports et des Infrastructures, Makan Fily Dabo, qui y a effectué une visite qui a commencé à partir du poste de péage de Kati.

Cette route a une épaisseur de 14 cm (9 cm pour la couche de base en grave de bitume sur toute la plateforme et le revêtement en béton bitumineux est de 5 cm d’épaisseur pour la chaussée).

Le ministre a apprécié la qualité des travaux qui, selon lui, répondent aux standards internationaux et à laquelle le corridor Bamako-Dakar par le Nord pourra résister pendant plusieurs années sans entretien. «Je repars à Bamako satisfait. Cette route est en train d’être construite selon les standards internationaux. La qualité des travaux que j’ai vus me rassure. Le chantier est bien approvisionné en matériaux», s’est-il réjoui.

Exhortant l’entreprise à persévérer dans cette dynamique, le ministre Dabo s’est dit très regardant sur la qualité des travaux, conformément à la vision préconisée par les autorités. «Depuis l’adoption de la politique en matière des infrastructures de transports et de désenclavement en octobre 2015, nous avons dit que toutes les routes vont être dorénavant construites selon les normes internationales, afin de faire 15 à 20 ans sans être entretenues», a rappelé le chef du département en charge des Transports, avant d’inviter l’entreprise à rattraper rapidement le retard constaté.

«Le retard est dû au montage du projet initialement prévu pour un délai de 30 mois, mais compte tenu de l’état de dégradation très avancé de la route en son temps, nous avons procédé assez rapidement à un entretien lourd. Ce qui a fait qu’au lieu de 30 mois les travaux vont durer 42 mois», a expliqué Makan Fily Dabo.

L’entreprise «Sogea Satom» s’est engagée à respecter le délai contractuel, avant de corroborer la thèse soutenue par le ministre. «Le projet a démarré en 2018, nous avons passé 14 mois à travailler pour rendre la route carrossable, afin d’assurer le confort des usagers. C’est après cet entretien lourd qu’on a démarré réellement les travaux qui vont prendre fin en mai 2022», a promis Mahamadou Sacko, responsable de l’entreprise «Sogea Satom», précisant qu’il est possible de finir en avril si les efforts financiers fournis jusque-là par l’état se poursuivaient.

L’objectif de ce projet est de réhabiliter, renforcer et améliorer le niveau du service sur le tronçon Kati-Didiéni. Tout en œuvrant pour la réduction de la pauvreté par l’acheminement des productions agricoles des populations riveraines vers les centres urbains. Il vise, entre autres, à assurer la continuité du trafic sur le corridor Bamako-Dakar par le Nord, réduire le délai et le coût du transport mais aussi les accidents de la route.

Babba B. COULIBALY

LE MINISTRE INSISTE SUR LE PAIEMENT DE LA REDEVANCE PÉAGE PAR PASSAGE

Cette visite a été mise à profit par le ministre des Transports et des Infrastructures pour donner des précisions sur le paiement de la redevance péage par passage et inviter tous les assujettis à s’acquitter de leur devoir.

Selon lui, dans tous les pays du monde, il existe aujourd’hui deux sources de revenus pour l’entretien routier. «La première, c’est la redevance des produits pétroliers. Tout litre consommé doit être payé pour entretenir la route. La seconde ressource, c’est le péage. La politique d’entretien routier est basée sur la commercialisation de la route. C’est-à-dire la route nous rend un service, en retour il nous faut payer ce service rendu. Chacun de nous doit le faire», a développé le ministre Dabo, qui venait de s’acquitter de ses droits au poste de péage de Kati.

Car «c’est une règle internationale, africaine et communautaire. Les ressources collectées à partir de ces péages sont utilisées pour entretenir nos routes et tout le monde a le souci d’avoir des routes de qualité. Ces ressources sont prévues dans les textes organiques et de création de l’Autorité routière», a précisé le ministre en charge des Transports.

Le ministre Dabo a rappelé qu’aujourd’hui, «le parc-auto du Mali compte 500.000 véhicules, tous assujettis au payement de la redevance de péage, à l’exception de trois catégories : les convois militaires, les corbillards et les ambulances». Il a aussi rappelé que le payement se fait par passage.

B. B. C.

Source : L’ESSOR

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