Le Centre de recherche et de formation pour l’industrie textile (CERFITEX) abrite depuis lundi dernier, un atelier de formation des classeurs au classement du coton fibre. La cérémonie d’ouverture était présidée par la directrice générale du CERFITEX, Dr Awa Soronfé Doumbia.
Le CERFITEX qui a pour mission d’assurer la formation initiale et continue et de contribuer à la promotion de la recherche dans les domaines de l’industrie de manière générale avec une spécificité pour celle du textile, a été sollicité par le Centre de classement coton de Côte d’Ivoire (3C-CI) pour la formation de 7 classeurs.
Cette session de formation se déroulera du 14 au 18 juin dans le laboratoire de classement instrumental du coton fibre (LCICF) du CERFITEX, qui a obtenu l’accréditation à la norme internationale ISO/IEC 17025 version 2017 à travers leSystème ouest-africain d’accréditation (SOAC). Cette norme, faut-il le rappeler, vise à permettre aux laboratoires de mettre en place un système solide de gestion de la qualité et de faciliter davantage la coopération entre eux et d’autres organismes en assurant une meilleure acceptation des résultats dans différents pays.
La rencontre a pour objectif d’améliorer les connaissances des participants en classement manuel et visuel et de leur permettre d’acquérir des connaissances en matière de classement instrumental du coton. Au cours des 5 jours de travaux, les participants ivoiriens seront formés sur des modules comme la détermination du grade sur la base des critères de la couleur/brillance, de la charge, de la préparation et de la longueur de soie, la description des boîtes standards «Afrique» et de coton fibre du Mali, la comparaison des boîtes des types de vente du 3C-CI avec les boîtes standards «Afrique» et avec d’autres standards, les procédures de validation des résultats et facteurs influant les résultats du classement manuel et visuel, etc.
L’intérêt du classement, a indiqué la directrice générale du CERFITEX, c’est de connaître les différentes sortes de coton fibre. Dr Awa Soronfé Doumbia révèlera que selon la nature du sol et la variété de coton cultivé, il y a des différences entre les caractéristiques en termes de longueur de fibre, de couleur, de maturité, etc.
Notre pays, a-t-elle indiqué, dispose de plusieurs types de vente de coton, dont la meilleure qualité se nomme «Sarama». Premier choix en classement coton graine, elle est convoitée sur le marché international à cause de son blanc brillant, de son bon peignage et de l’absence de charge en impureté contrairement à la qualité «Bata» qui fait partie des grades inférieurs.
Chaque pays de la sous-région disposant des types de vente, il est utile, voire indispensable, à en croire Dr Awa Soronfé Doumbia, de renforcer les capacités des classeurs afin qu’ils puissent trier et classer le coton par types de vente.
Mamadou SY
Amap-Ségou