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Centres d’éducation pour l’intégration : Un soutien précieux de la fondation Karanta

La Fondation Karanta, en partenariat avec la représentation de la Communauté économique des États l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans notre pays, a remis, hier, au siège de la représentation de la Cedeao à Magnambougou, un lot de matériels didactiques, d’apprentissage scolaire et d’équipements de prévention contre la Covid-19 aux centres d’éducation pour l’intégration (CEI) des villages frontaliers de Bénéna (Mali) et de Madouba (Burkina-Faso). La cérémonie était présidée par le conseiller technique, chargé de l’éducation non formelle et des langues nationales au ministère de l’Éducation nationale, Abou Diarra.

 

Le geste s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des CEI. Les outils de travail sont composés de cahiers, rames de papier, stylos, crayons, gommes, règles, compas, équerres, craies et éponges. Il y avait aussi deux machines à coudre, des aiguilles, fils à coudre, rouleaux de popeline, scotches, entre autres.

L’expérience des CEI est une initiative des gouvernements malien et burkinabé. Le programme avait démarré en 2009 à Bénéna et Madouba qui partagent la même communauté linguistique à savoir : le Bomu ou Bwamu. Il s’étale sur 4 ans et couvre les compétentes instrumentales (lecture, écriture, calcul) et de vie courante (hygiène, santé, gestion des conflits, protection de l’environnement et culture de la paix).

Les CEI des deux localités avaient été inaugurés en 2011 par les ministres de l’Éducation d’alors, Pr Salikou Sanogo et son homologue Zakaria Tiemtoré. Les deux centres accueillent des jeunes garçons non scolarisés ou déscolarisés précoces, des femmes et des petits enfants. L’agriculture, l’élevage, la mécanique, la menuiserie, la couture, la teinture, la restauration et la gestion des activités génératrices de revenus sont les métiers auxquels ils sont formés.

L’ambassadeur du Burkina Faso au Mali, Lougué Kodio, a relevé que les outils de travail étaient très importants pour l’intégration et la cohésion sociale dans «l’espace Karanta». Ils permettent d’améliorer les conditions de formation des apprenants et de respecter les mesures barrières contre la Covid-19. Le représentant de la Cedeao, Hamidou Boly, a souhaité la création des CEI dans les autres États membres de la Fondation pour l’insertion professionnelle des jeunes ruraux.

La Fondation Karanta, a rappelé son administratrice générale, Mme Diallo Hourétou Diallo, fut créée le 15 décembre 2000 à Dakar. Elle regroupe le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le nom «Karanta» vient du Manding «karan» qui signifie l’apprentissage et «ta» qui veut dire feu ou foyer. «Karanta» signifie donc le foyer d’apprentissage.

La Fondation Karanta appuie les politiques d’éducation non formelle et assiste les ministères en charge de l’Éducation dans la conception et la mise en œuvre des politiques d’éducation de base non formelle et d’insertion sociopolitique des populations. Elle participe aussi à la conception des documents didactiques, au suivi/conseil et à la mobilisation ressources pour appuyer les centres existants.

Sidi Y. WAGUÉ

Source : L’ESSOR

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