Dans la commune rurale de Mondoro, l’insécurité est devenue un phénomène de tous les jours. Les habitants de cette localité, généralement constitués d’agriculteurs, sont aujourd’hui des proies faciles pour les coupeurs de routes.
Le dimanche 25 mars 2018, avant midi, alors que Madio Ongoiba, un natif du village de Djoulouna se rendait à Mondoro avec son frère, Allaye Ongoiba, il a été interpellé avant d’être froidement abattu par un groupe de bandits.
Pour le jeune frère, c’était son jour de chance. Il a réussi à s’échapper grâce à la moto SANILI qui leur servait de monture. Cet incident survient juste une semaine après l’explosion d’une mine qui a causé 3 morts à Niangassadjou.
Les habitants nous rapportent que ces assaillants ont pris le contrôle de leur commune et qu’il leur est devenu impossible de se déplacer sans se faire tuer. « Toutes les issues sont bloquées et la circulation est interdite aux agriculteurs. Dans les véhicules burkinabè qui vont au foire de Boni, les dogons commerçants sont enlevés et traqués, nous rapporte des témoins.
Selon certains témoignages, les dégâts enregistrés depuis 2015 à nos jours a Mondoro par la cause des bandits armés font état de 2500 bœufs disparus, 400 Dromadaires disparus, 400 motos perdues, et plus de 9.000.000 de FCFA de dommages.
Oumar ongoiba, stagiaire
Par Delta News