C’est un François Hollande très choqué qui s’est exprimé, ce vendredi 1er avril 2016 à Washington aux Etats-Unis. Selon le chef de l’Etat français, si les allégations « d’abus sexuels innommables » visant des soldats français engagés en Centrafrique étaient confirmées, « c’est l’honneur de la France qui serait engagé ».
Le Président français François Hollande et le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon ont affirmé, vendredi, qu’ils refuseraient « toute impunité » pour les soldats de la force française Sangaris et de l’ONU accusés d’avoir encouragé des actes zoophiles en Centrafrique. Paris a promis, jeudi, de faire « toute la lumière » sur les accusations visant ses soldats, alors que l’ONU, pour sa part, a proposé, en marge d’un sommet à Washington sur la sûreté nucléaire, de mettre en place des tests ADN et des cours martiales.
Ces réactions interviennent alors que des soldats français de Sangaris auraient forcé, en 2014, des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec des animaux, selon un responsable de l’ONU à New York. Un rapport de l’ONG AIDS-Free World révèle que trois jeunes filles ont affirmé à un officier des Nations Unies qu’en 2014 elles avaient été « déshabillées et attachées par un militaire de Sangaris à l’intérieur d’un camp » et auraient été forcées d’avoir des relations sexuelles avec un chien, en échange d’une somme d’argent.
Source: afrik