A moins d’une année de la fin de mandature, les actions du président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily, sont entrain d’être sabotées par un groupe d’individus tapis dans l’ombre.
Faire partir Youssouf Bathily de la tête de l’institution consulaire, tel serait le vœu, d’un groupe d’individus en campagne avant l’heure. Selon nos sources, une réunion secrète aurait réuni dans les locaux de l’hôtel Massalay à l’ACI 2000, des acteurs du monde des affaires au Mali. Parmi-eux, il y aurait des membres du bureau exécutif de la CCIM et des d’autres qui ont vu midi devant leurs portes. Ils estimeraient être les successeurs de droit du président Bathily. Cette réunion peu ordinaire aurait été dirigée par Mamadou Baba Sylla, vice président de la Chambre et non moins homme de confiance de Youssouf Bathily. Contacté, l’intéressé s’est dit très surpris de l’information et d’un revers de la main, balaie toutes les allégations. « Ce sont des informations totalement fausses. Je n’ai jamais tenu une réunion avec qui ce soit au sujet de quoi que ce soit. » Evoquant ses rapports avec Youssouf Bathily, Baba Sylla affirme qu’il partage le bilan de la mandature en cours en sa qualité de membre du bureau. « Je ne vois pas pourquoi je vais comploter contre Youssouf. Cela revient à me tirer une balle dans le pied. », déclare le vice président.
En plus de Baba Sylla, les sources évoquent d’autres personnes dont les anciens adversaires de Youssouf Bathily à la dernière élection consulaire et d’autres acteurs du monde économique. Elles ajoutent que la réunion aurait demandé de reprendre la CCIM et de mettre un ressortissant de Banamba à la tête. Car, la CCIM ne saurait échapper au contrôle des « Banambais ». Donc, un « Diawambé » ne saurait continuer à la tête de la CCIM. La fameuse, réunion aurait même proposée de démarcher Madjou Simpara pour être leur porte étendard lors de la prochaine élection. Les participants à la réunion auraient reproché plusieurs d’être arrogant, indisponible et au service d’un clan de Diawandos au détriment des autres opérateurs économiques du Mali. Ils l’auraient même accusé de détournement du fonds TRIE et de vouloir réviser les textes de la CCIM pour se maintenir dans son fauteuil.
Pourtant, Youssouf Bathily jusque là a tenu toutes les promesses de son Plan de mandature 2015-2020, notamment, la poursuite de la construction et l’équipement des délégation régionales, la dotation des présidents régionaux de moyens roulants, la formation des acteurs économiques, la construction et la rénovation des équipements marchands et la construction de l’écoles des métiers. Cette dernière, selon des informations, serait même achevée et serait inaugurée vers la fin de l’année.
Pour sa part, Youssouf Bathily s’est dit étonné de l’information et se demande ce qu’on peut lui reprocher dans sa gestion des affaires de la CCIM. « Nous avons réalisé à la tête de la Chambre des choses qui n’ont jamais été réalisées avant. Ma disponibilité, ce sont mes mandants qui peuvent en témoigner. Maintenant, il y a des gens qui peuvent penser autre chose. Je ne suis qu’un humain. Je peux me tromper dans ma conduite. Qui que tu sois. Quoi tu fasses, il y a des gens qui te trouveront toujours des défauts, cela est humain. Pour le moment, je ne pense même pas aux élections. Je pense que mes mandants ont des préoccupations plus urgentes et je suis attelé à cela avec beaucoup de sérénité. »
Pour sûr, les batailles pour le contrôle de la CCIM se sont toujours déroulées de façon âpre. Parfois, avec des trahisons et des crocs en jambes inédits à la clé. Aussi, le problème, entre opérateurs économiques Sarakolés et Diawamdos, est un secret de polichinelle qui a toujours vécu au Mali. Jusqu’où iront les adversaires de Youssouf Bathily ? Seul Dieu le sait !
A suivre…
Dieu veille !
A suivre.
Source: Azalaï-Express