A l’époque, l’entourage de l’homme d’affaires controversé avait démenti l’information. Mais nos sources étaient bien informées et l’histoire leur donne raison. En fin de semaine dernière, l’intéressé lui-même a annoncé l’information sur sa page facebook. Dans ce qu’il a qualifié d’adresse au personnel de la mine, Aliou Boubacar Diallo affirme avoir cédé ses parts dans les actions de Wassoul’Or.
La mine étant le fleuron de ses affaires, l’homme affirme se lancer dans autre chose. Cependant, nul besoin d’aller à Harvard University pour comprendre que M. Diallo avait des difficultés dans la gestion de la mine. Aussi, la campagne présidentielle très éprouvante qu’il a menée, où l’argent a circulé comme du petit pain, en dit long. Des informations bien fondées rapportaient déjà que la semaine avant le fête de Pâques, le chef du village de Faboula aurait eu la visite d’Olivier Couriol (ancien partenaire d’Aliou Boubacar Diallo) et Abdul Jabbar Al Sayegh (le nouveau patron de la mine). Ces derniers étaient désireux de faire un don en nature au chef de village. Les deux hommes se sont vus opposer un refus poli des autorités villageoises qui pensaient que le présent venait du milliardaire malien. En effet, les relations entre les populations de Faboula et le promoteur Aliou Diallo sont loin d’être apaisées, à en croire de sources locales.
Devant la situation de blocage, Olivier Couriol aurait alors présenté au chef de village monsieur Abdul Jabbar Al Sayegh comme étant le nouveau patron de Wassoul’Or SA. Devant cette affirmation, les populations locales ont accepté les dons en vivre et espéré que les relations entre les nouveaux dirigeants seront meilleures qu’avec l’ex-PDG Diallo.
Si son entourage préfère ne pas trop commenter cette affaire pour le moins scandaleuse, des sources rapportent que l’homme n’a pas cédé ses parts facilement. Il les aurait cédées contre la somme de 145 milliards de FCFA.
Après cet épisode de l’or qui jusqu’à preuve du contraire n’a pas brillé comme prévu dans cette mine, Aliou B. Diallo a un projet gazier avec la société Petroma Inc. Il reste à espérer pour lui que cette nouvelle aventure ne connaisse pas le même sort que la mine de Kodiéran, surtout quand on sait que les investisseurs ne se bousculent pas pour le moment. L’affaire n’emballe pas tout le monde à ce jour. Certains craignent de ne pas connaître le même sort que les anciens investisseurs de la mine de Mansa Moussa.
On ne peut que lui souhaiter bonne chance, même s’il est évident que cela n’était pas aisé pour lui de se défaire de son projet aurifère. Il doit aussi comprendre que la politique ne fait pas bon ménage avec les affaires. Maintenant, quel sort sera réservé à toutes les affaires judiciaires dans lesquelles cette fameuse mine d’or est citée.
A suivre donc.
Dieu veille !
Harber MAIGA