Hors de leur pays depuis 2012, les réfugiés maliens en Mauritanie ont brisé le silence depuis quelques jours, pour dénoncer la tenue des élections communales sur l’étendue du territoire nationale, sans leur retour à la source.

Pendant qu’ils décrient cette décision considérée comme une violation de l’accord issu du processus d’Alger,  les autorités locales du pays d’accueil, la Mauritanie leur coupent tout souffle avec leur nouvelle mesure sécuritaire.

Il s’agit d’un couvre-feu qui a été instauré récemment à partir de 21h interdisant aux réfugiés de sortir après cette heure. Selon des sources sur place toute personne aperçue dehors après 21h fait l’objet de répression violente.

Ainsi selon des témoins sur place, un jeune homme a eu la mâchoire fracturée par des agents de la gendarmerie parce qu’il se trouvait hors du camp après 21h. Cette violence des autorités locales est catégoriquement dénoncé par les réfugiés du camp de M’Bere en Mauritanie, qui ne demandent rien aux autorités maliennes que leur retour au pays plutôt possible.

La rédaction