La FMM a libéré 1.275 personnes retenues comme otages par la secte islamiste Boko Haram le 11 avril 2016 lors d’une opération menée à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun.
Le communiqué du colonel Sani Usman, porte-parole de l’armée nigériane, du 12 avril dernier fait également état de trois arrestations et de 22 terroristes tués, nous rapporte le journalducameroun.com.
La FMM prend le dessus sur Boko haram
La Force Multinationale Mixte(FMM) vient de rendre la liberté à plusieurs otages de la secte islamiste Boko Haram. Excédées par les actes de ces terroristes, les armées nigériane et camerounaise ont mené une opération conjointe dans des localités situées à la frontière des deux pays. Cette opération s’est soldée par un succès fulgurant. Ainsi, selon le colonel Sani Usman, porte-parole de l’armée nigériane, trois commandants présumés de cette secte ont été appréhendés et 22 terroristes présumés ont été tués. De même, 1.275 personnes retenues depuis longtemps par ces terroristes ont pu recouvrer leur liberté.
Cette libération sonne quelque peu comme un soulagement pour la population meurtrie de cette zone. En effet, deux ans après le rapt des filles de Chibok (14 avril 2014), les populations continuent de se poser mille et une questions sur le sort de ces jeunes filles qu’Abubakar Shekau, le leader de Boko Haram, avait menacé de vendre comme esclaves ou de marier de force. Une vidéo montrant une quinzaine de celles-ci, projetée le jour de l’anniversaire de leur enlèvement, a redonné quelque peu de l’espoir aux familles.
Notons que Muhammadu Buhari, le président nigérian, avait lancé un ultimatum à Boko Haram pour libérer ces otages avant de se raviser. D’aucuns se posent donc des questions sur la capacité de M. Buhari à combattre ces terroristes comme il l’avait promis lors de la campagne présidentielle.
Source: Afrique sur7