Trois militaires camerounais sont passés de vie à trépas suite à l’explosion de leur véhicule sur l’axe Zigague-Sale, dans la nuit du 18 au 19 avril dernier.
Cette embuscade attribuée à Boko Haram a également fait quatre blessés. Les autorités sécuritaires sont donc à pied d’oeuvre pour laver cet affront, nous rapporte koaci.com.
Des militaires camerounais plus que jamais éprouvés
Des militaires camerounais viennent d’essuyer un autre revers face à la secte islamisteBoko Haram. En pleine patrouille dans le département du Logone-et-Chari, à l’Extrême-Nord du Cameroun, voilà que leur véhicule saute sur un engin explosif entre les villages Zigague et Sale. Cette déflagration a fait plusieurs victimes au sein des forces de défense et de sécurité camerounaises ainsi que le confirme un haut gradé militaire, sous couvert de l’anonymat : « Leur véhicule a sauté sur une roquette, tuant sur le coup le lieutenant Fifen Njile, et deux de nos camarades. » À ceux-là s’ajoutent quatre soldats qui sont grièvement blessés.
Cette autre embuscade de la nébuleuse Boko Haram vient ainsi poser le sempiternel problème de sécurité dans cette région septentrionale du Cameroun. En effet, cette région est constamment en proie au ballet macabre que lui impose ces terroristes. La coalition régionale de la Force multinationale mixte (Fmm), l’armée nationale et les comités de vigilance sont à pied d’oeuvre pour venir à bout de ces terroristes. Même si les moyens déployés par ces forces loyalistes ont eu le mérite de diminuer la fréquence des attaques, il n’en demeure pas moins qu’Abubakar Shekau et ses hommes conservent toujours leur capacité de nuisance. Le bilan officiel de leurs attaques fait état d’au moins 1200 civils et plus de 70 militaires et policiers tués.
Source: Afrique sur 7