Issa Sinayogo, Inspecteur du Trésor en service à la Direction des ressources humaines du ministère de l’Equipement, paie cash, à la Maison d’arrêt de Bamako, depuis le mercredi soir, pour sa rancune mal placée et sans fondement contre l’actuel bureau de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm).
Sa soif de bâtir sa renommée sur le terrain dangereux de la dénonciation calomnieuse contre plusieurs membres de l’Untm l’a conduit directement dans les filets du Procureur de la République de la commune III. Ce dernier l’a placé sous mandat de dépôt pour dénonciation calomnieuse et diffamation.
En posant son acte abject, Issa Sinayogo se classe parmi les fonctionnaires maliens qui cherchent à ternir injustement l’image d’honnêtes responsables du pays, dans le vil dessein de leur piquer leurs places.
Le Secrétaire administratif de l’Untm, Issa Bengaly, et Aguibou Bouaré, Trésorier général de l’Untm et non moins actuel président de la Cndh, ont aussi fait les frais de ce nouveau mode opératoire des fonctionnaires arrivistes.
Dans l’une de ses récentes interventions sur les réseaux sociaux, Issa Sinayogo a pris violemment pour cible ces deux figures connues du grand public, en faisant recours à la dénonciation calomnieuse et à la diffamation.
Dans la plainte déposée contre lui par Issa Bengaly et dans la sommation interpellative établie par voie d’huissier à la requête du président de la Cndh, il ressort que l’Inspecteur du Trésor Issa Sinayogo accuse le Secrétaire administratif de l’Untm de complicité avec les terroristes et affirme la démission d’Aguibou Bouaré de l’Untm, après son départ pour la Cndh. « …Prenons l’exemple sur le secrétaire administratif de l’Untm. Celui-ci est accusé de grande complicité avec le terrorisme. C’est lui qui fait sortir l’argent de la main d’œuvre pour financer l’achat des explosifs et pour doter nos djihadistes », diffamait Issa Sinayogo sur la page facebook de Kati 24, selon le procès-verbal de l’huissier Noumoukè Camara, ayant fait le constat.
Quant à Aguibou Bouaré, il est accusé de se maintenir au poste de Trésorier général de l’Untm après y avoir démissionné au profit de la Cndh. Toute chose qui se révèle fausse. Car, selon nos informations, il n’en est rien de cela.
De sources sûres, il nous revient que Aguibou Bouaré a été envoyé à la Cndh sur recommandation de l’Untm et n’a guère rendu une quelque démission.
Et cette information est confirmée par le procès-verbal de la sommation interpellative adressée à l’Untm par Aguibou Bouaré et sur la question de savoir celle-ci a reçu de sa part une lettre de démission.
Selon le procès-verbal de cette sommation, l’Untm a répondu en ces termes : « Non, parce que c’est nous-mêmes qui l’avons envoyé à la Cndh en tant que représentant de l’Untm ».
Dans ses discours méchants et sans fondement à l’endroit de ces deux personnalités, il apparait clairement que le vilain combat d’Issa Sinayogo a pour but de jeter du discrédit sur tout le bureau actuel de la première centrale syndicale du Mali, dirigée par Yacouba Katilé.
Du coup, depuis ses déclarations vidéo sur le site de Kati24, beaucoup d’observateurs avertis se posent les questions suivantes : à qui profite la chute de Yacouba Katilé ? Issa Sinayogo est-il dans sa propre guerre de positionnement, ou roule-t-il pour quelqu’un d’autre?
En tout cas, au regard de la ténacité de sa rancune envers l’Untm, il est fort probable qu’il ne soit pas seul dans sa tentative de coup de force médiatique contre les membres du bureau de Yacouba Katilé.
De toute évidence, la stratégie adoptée par les acteurs de la fronde contre l’Untm est de fragiliser la base du bureau actuel de l’Union, pour détruire Yacouba Katilé qui semble bien être leur objectif final.
Au moment où nous mettions cet article sous presse, deux autres plaintes, différentes de celle d’Issa Bengaly qui lui a valu la prison, étaient aussi en cours de préparation contre Issa Sinayogo. Il s’agit de celles d’Aguibou Bouaré, déjà très avancée, selon nos sources, et de l’Untm dont l’image a été sérieusement écorchée auprès de ses partenaires à travers cette cabale médiatique gratuite et méchante contre certains de ses membres.
Affaire à suivre…
BF