Sa riche carrière dans les institutions financières internationales, son humilité et sa pluridisciplinarité font de lui l’un des meilleurs ambassadeurs de notre pays à travers le monde.
Mr Birama Sidibé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, traine une réputation jamais démentie. D’où la fierté de ses camarades de lycée qui ne tarissent pas d’éloges à son sujet. « Ce qui me plaît chez lui, c’est qu’il est resté lui-même, proche de ses frères et sœurs, proche de ses vieux parents, dont il s’occupe. C’est un enfant béni de ses parents. Un enfant promis, dès son plus jeune âge à un bel avenir », indique un ami d’enfance qui a requis l’anonymat.
Né à Bamako, il a fréquenté les lycées Badala et Prosper Camara où, il passera son baccalauréat. Avant de s’envoler pour la France. Destination : l’académie de Montpellier. Diplômé en Génie Rural et spécialisé dans les infrastructures rurales, les barrages et systèmes d’irrigation, avec une thèse de doctorat en Sciences de l’Eau et Irrigation, Birama Sidibé rentre au pays. Il est affecté à l’OMVS ( Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal) comme chef de division des études de base. C’était de 1979 à 1982, date à laquelle s’ouvre pour lui une carrière internationale. Un an après, c’est-à-dire en 1983, il intègre la BAD. L’idylle, entre lui et cette institution internationale, durera jusqu’en 2006. A partir de cette année-là, il rejoint la BID à la demande expresse de son président, Dr Ahmad Mohamed Ali, selon lequel il répondait le plus au profit recherché pour trouver successeur au Nigérien Amadou Boubacar Cissé.
C’est cet homme qui a gravi tous les échelons à la BAD, qui est pressenti pour occuper le seul poste qu’il n’y a pas occupé : celui de président de cette institution.
Elégant en costume-cravate, comme en boubou, Birama Sidibé est très apprécié par ses collègues, qui voient en lui le seul candidat sur les huit alignés à pouvoir redonner à la BAD ses lettres de noblesse. En Afrique, mais aussi à travers le monde. Nous nous proposons de détailler son programme dans nos prochaines éditions.
Oumar Babi