Le Représentant spécial dans notre bled du grand machin mondial venu nous mélanger, en attisant les clivages de façon contre-productive, en caricaturant et opposant ‘’les frères dans le Nord’’ des autres bledards retrouve les délices des complots byzantins. Comme le cancrelat, il dévore en soufflant sur la plaie. Sentence : condamnation à l’exil pour déviationnisme et perversion idéologique. Voici votre BÊTISIER du jour.
La subversion idéologique sur fond de régionalisme
Il paraît que le Médiateur mondial du grand machin international en vadrouille chez nous depuis que notre souveraineté sécuritaire et politique est en sous-traitance, grâce à la sollicitude de nos ancêtres, a aussi été contaminé par le virus de la déblatération : ‘’depuis 60 ans, les frères dans le Nord ne se sentent pas assez intégrés comme des Maliens à 100%’’. Sérieux ! Vous voyez ! Après la très jacassière Mbaranga Kasa bolen, avec ses tweets louchons, dans le sillage du renversement du régime IBK par une junte militaire, c’est au tour du grand boss de verser l’alcool sur une plaie jamais cautérisée de la ségrégation régionaliste défavorable au Nord. Pourtant, la diarrhée verbale ne fait pas bon ménage avec la diplomatie, surtout à ce niveau et dans une telle pétaudière. Le nouvel agent pathogène, nouveau coronavirus diplomatique, tellement viral que seule une tuerie en masse pourrait donner une idée de sa virulence. Il radote : ‘’les frères dans le Nord ne se sentent pas assez intégrés comme des Maliens à 100%’’. Ah ! Quand même ! Même, le coronavirus laisse derrière lui des rescapés, des cas asymptomatiques. C’est pourquoi, ce virus diplomatique aurait dû ourler ses propos de mille précautions en y injectant par exemple ce sérum : ‘’des frères dans le Nord…’’ Parce que dans ce bled du Mali, il y a des ouedards enturbannés qui se succèdent aux plus hautes fonctions politiques, administratives et militaires de l’État. Eux, ils sont intégrés et se sentent pleinement intégrés et ils le disent à qui veut l’entendre. Citer des noms ? Non, parce que les exemples qui sont légion crèvent les yeux.
Les logements sociaux à Bamako sont truffés d’enturbannés ; ils figurent sur le short list des propriétaires des villas les plus cossues de la capitale et de bagnoles les plus luxueuses. Des entrées dans le centre d’instruction sont retardées, parce que le quota qui leur est alloué (violation insultante de la Constitution qui dit que tous les citoyens sont égaux) est en train de crapahuter quelque part.
Eh bien ! Ceci étant, il y a certains qui ont fait le choix devant les fils d’Adam et devant l’Éternel qu’eux seront irrédentistes ad vitam aeternam, asociaux et sociopathes. Donc, quand on fait le choix délibéré et souverain de se détourner de la République, au nom du sacro-saint principe de la liberté, la République te laisser aller paître. Ces marginaux ne représentent pas ‘’les frères dans le Nord’’.
Une inculture mâtinée de dogmatisme désormais aggravée par la surenchère source de nouveaux délires chez notre ouvrier cabaleur de la 25e heure ? Possible. Mais aussi il fait le choix hautement stratégique de réveiller les démons idéologiques sur l’unité nationale à grand renfort de périphrases. Comme dirait l’autre, le cancrelat dévore en soufflant sur la plaie. Le projet de notre frère venu nous mélanger est compris. À force d’accumuler les indignations sélectives, d’attiser les clivages de façon contre-productive, de caricaturer et opposer les ‘’frères dans le Nord’’ et les autres bledards, il creuse la tombe de sa propre mission et se prive de son beefsteak. Parce que ce bled du Mali sert de mangement à beaucoup de ‘’frères’’ égarés dans les sables mouvants de Kidal. Et c’est tant pis pour lui. Mais nous, on a envie de se demander si ce blablatteur est là pour renverser la table ou pour servir la soupe. Une vraie vacherie que cette gueulade et une telle pantomime de cette bactérie fabriquée dans les laboratoires de ce grand machin fouineur et fumiste. Ce bled martyr a-t-il vraiment besoin d’un autre abominable lynchage public, d’une pandémie de coronadiplomatie ? Ou bien il y a rancune et on voit en live une vendetta personnelle. Eskey ! On aura tout vu et entendu depuis que le Mali est devenu le point de rendez-vous de toutes les racailles derrière le paravent d’une poignée de vertueux. Eh oui ! Un État failli consacre le triomphe du n’importe-quoi-isme. Remettre en question le gloubiboulga ambiant et de chasser ses idées simplistes ou s’aplatir et accepter de nager dans la boue, c’est le choix des bledards.
À notre niveau, le verdict est la condamnation à l’exil pour déviationnisme et perversion idéologique de ce nuisible dont la durée de vie dans le corps du bled est désormais comptée. Dommage pour ce virus qu’il soit resté trop longtemps en hivernation. Son réveil tardif n’aura aucun effet sur le grand corps malade qui a eu le temps de développer quelques anticorps.
Source : INFO-MATIN