L’Association pour le Développement du Cercle de Bougouni(ADCB) s’est réunie le samedi 1 mars 2014 chez son président. C’était la réunion mensuelle de ce mois. Après l’examen des points inscrits à l’ordre du jour, dans les divers, l’association a souligné l’atteinte à l’intégrité morale de sa communauté, Bougouni, dans une expression vulgaire à savoir : «examen de Bougouni ». Cette expression …est non seulement divulguée par les hommes dans la rue, mais aussi dans certains médias, presse écrite, orale et audiovisuelle.
« Examen de Bougouni » est un stéréotype qui démontre qui le prononce n’ont aucun respect pour la communauté de Bougouni. C’est devenu un discours public, malgré ses caractères irrespectueux et discourtois.
Désormais toute personne qui se serait rendue coupable de tels propos répondra de ses actes devant la justice. Le code pénal du Mali est sans ambigüité sur de pareilles dérives : il punit tout individu pour avoir atteinte à la dignité d’un individu ou d’une communauté car il considère comme un non-événement et de surcroît qui n’a jamais eu lieu et qui ternit tout simplement l’image de qui l’on adresse et sape la dignité de la communauté à laquelle on fait référence.
L’ADCB informera largement l’opinion nationale sur ce stéréotype dont la communauté de Bougouni est victime. Car, la défense des intérêts matériels et moraux et l’image de Bougouni sont les missions dont l’ADCB s’est assignée.
A bon entendeur salut !
Abdoulaye Diarra