Malgré la situation de notre pays, la fête de Tabaski a été bien célébrée par les fidèles musulmans. Cependant, après cette grandiose fête, l’inquiétude regagne la population à cause de cette précarité qui suit son bonhomme le chemin.
La fête de Tabaski s’est pointée dans un moment où le pays est fortement critiqué face aux activités socio-économiques et financières. Une vraie précarité absolue ! Cette cherté de vie du côté de la population est là, le prix du bélier faisait débat au quotidien. Tout le monde inquiétait de comment la passer. Malgré des dispositifs pris par le gouvernement, les préparatifs de la fête de Tabaski inquiétaient la population. Certes, la Tabaski a été, en tout cas, organisée et fêtée par la Communauté musulmane à travers le monde, particulièrement le Mali. Cependant, après la fête de Tabaski ou disons, en espace d’une semaine, l’inquiétude demeure chez la population lambda à cause de cette précarité qui suit son bonhomme le chemin. D’une part, les Mamans se demandaient comment faire. Puisque, pour elles, tout serait dépensé pour cette fête avec la hausse des prix de denrées alimentaires et d’autres nécessités de la fête. D’autre part, les Chefs de famille s’inquiètent de la situation au regard des dépenses effectuées. Certes, cette précarité vient à nouveau prendre l’ampleur dans notre pays, les cris de cœur sont ici et là, et partout où l’on soit. Malgré des initiatives prises par le gouvernement notamment le ministre du Commerce, de l’Industrie et des Investissements et celui du Développement rural avec, d’une part, le Syndicat des bouchers, d’autres avec des acteurs du monde commercial, les prix des produits de première nécessité ne cessent de faire débat au quotidien. On hausse le ton. Et si ces initiatives n’étaient qu’un moment vain? Car, on n’aurait pas, ordinairement, observé une suite favorable. Faut-il le dire, le prix des denrées alimentaires dans les marchés sont, jusqu’à présent, inacceptables et le gouvernement est toujours interpellé pour faire face concrètement à cela. Sinon, après la fête c’est une précarité absolue qui a repris son bonhomme le chemin.
Lassana Sow
Source : LE COMBAT