Suite aux propos du Premier ministre de la transition, Dr Choguel Kokalla Maïga contre les acteurs démocratiques qu’il a diabolisés, les déclarations ses multiplient pour le recadrer. Ainsi après Mme Sy Kadiatou Sow de l’Adema association, c’est le tour du PARENA et de l’ADEMA –PASSJ de monter au créneau. Les deux formations politiques réagissent face aux attaques contre les acteurs de la démocratie au Mali. Ils estiment qu’il est temps de mettre fin à ces propos qui ne feront pas avancer le pays.
Le PARENA a dénoncé les attaques du Premier ministre de la transition et celles du Porte-parole du M5 contre le cadre démocratique et républicain instauré au Mali depuis le renversement du régime de parti unique en mars 199. Pour le PARENA de Tiebilé Dramé ces attaques sont dues aux rancunes occasionnées par la fin du régime de dictature. Ce qui les fait remonter contre tout le régime démocratique. Jetant peu à peu les masques et cachant difficilement leur haine de la démocratie et du pluralisme politique, les héritiers du CMLN et de l’UDPM, que sont Choguel Maiga et Jeanmille Bittar, ont multipliė les déclarations provocatrices et les attaques frontales contre les acquis démocratiques obtenus de haute lutte et dont les tenants de l’UDPM ont été parmi les principaux bénéficiaires.
. Le Carré des Martyrs, le Pont des Martyrs, le Monument des Martyrs, la Pyramide du Souvenir sont, entre autres, des symboles indélébiles de la lutte héroïque du Peuple malien, pendant des décennies, pour sa dignité et pour la liberté. Hommage à ceux qui sont morts dans les cachots de la dictature, à ceux qui ont porté et qui portent les cicatrices indélébiles d’abominables tortures, aux déportés dans les bagnes du Sahara, aux exilés ! Devant les assauts répétés contre le cadre démocratique et républicain, contre la Constitution de 1992, contre les acquis de la révolution de mars 1991, les démocrates épris de liberté et de justice dans la diaspora, à Bamako et dans les régions sont prêts à faire front contre les velléités dictatoriales et liberticides du régime du M5.
Quant à Le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) il constate depuis, comme le PARENA, un certain temps, que le Premier ministre actuel de la Transition, Dr. Choguel Kokalla Maïga et d’autres nostalgiques de la période révolue de la dictature et du parti unique ne cessent de pourfendre les acquis démocratiques arrachés de haute lutte dans le sang par le peuple du Mali rendus public par le parti des abeilles.
« Profitant des leviers du pouvoir de transition, le Premier Ministre actuel est en train de dévoiler, jour après jour, sa vraie nature revancharde contre le Mouvement démocratique. Les récents propos, lors de sa rencontre avec les notabilités traditionnelles et coutumières du pays en sont une parfaite révélation. Il martelait lors de ladite cérémonie que: « le seul et unique bilan que la démocratie nous a légués est la floraison des associations et des partis politiques » a déclaré le président de l’Adema-PASJ, le Professeur Marimatia Diarra
Le parti des abeilles estime que ces propos repris par des pseudo-démocrates qui profitent des libertés individuelles et collectives chèrement acquises par le peuple malien pour jeter l’anathème sur les acquis démocratiques.
« L’ADEMA-PASJ, Parti historique, héritier de la révolution de mars 1991, dénonce avec véhémence ces propos du Premier Ministre de la Transition et de certains nostalgiques de la dictature militaire incarnée par le Général Moussa Traoré et son parti unique, l’UDPM : propos que nous qualifions de malencontreux, d’inacceptables et d’insultes à la mémoire des martyrs de mars 1991. Au moment où le pays a le plus besoin de rassemblement de tous ses fils et filles à un tournant historique marqué par de multiples défis, de tels discours haineux et vindicatifs sont à bannir et à combattre sans concession aucune. Il précisé qu’il ne tolérera plus ces attaques » a mis en garde Professeur Marimatia Diarra
Enfin, l’ADEMA-PASJ lance un appel pressant et patriotique au Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi Goïta, à jouer pleinement son rôle de garant de l’unité nationale et de la cohésion sociale dans un pays en proie à de multiples défis, gage de réussite de la transition.
Les deux formations politiques invitent le peuple malien à la cohésion afin de surmonter les défis de l’heure.
Seydou Diamoutené