L’Agence Nationale de Communication pour le Développement (ANCD) veut se donner les moyens de ses ambitions de leader dans son domaine. La formation de 10 techniciens, et réalisateurs par un grand professionnel, durant deux semaines, en écriture et réalisation d’un documentaire ; écriture de scénario ; élaboration d’un concept d’émission ; tournage multi et mono caméra ; montage en 3D/4D, en plus du renforcement du parc matériel en est une des illustrations les plus parfaites.
La cérémonie de remise d’attestation de participation, le vendredi dernier, dans les locaux de l’Agence, a regroupé, autour de son Directeur Général, Amadou OMBOTIMBE, ses collaborateurs, le formateur Didier OUVRA, le Directeur général de ISOVISION, agence partenaire de ce projet. La présidence de séance était assurée par Alassane DIOMEBELE, conseiller technique au ministère de la Communication.
Cette formation comme l’a clairement expliqué M. OMBOTIMBE est à la hauteur de l’ambition que nourrit la boîte de réaliser sa mission et être à hauteur de défis. Il ne s’agit pas d’un fantasme, puisque le formateur témoigne qu’il a découvert à l’ANCD de grands professionnels au cours des ateliers de formation, mais bien avant, en visionnant certaines de leurs réalisations des agents.
Bien sûr, rien ne relève du hasard. Le représentant des participants, Guimba KAMISSOKO, révèle le secret de la réussite qui repose sur l’humilité. ‘’On en jamais trop vieux pour apprendre, on ne connaît jamais assez pour apprendre, chaque jour est une école’’, a-t-il rappelé la sagesse à l’entame de ses propos. Parce que, même les participants qui affichent 30 ans de service (l’ANCD est l’héritière du CESPA qui a rayonné en son temps dans le firmament de la communication) ont fait preuve d’une assiduité remarquable. Avant de saluer la clairvoyance de la direction qui a profité de la présence de M. OUVRA, dans notre pays, dont il salue la pédagogie, pour initier cette formation de remise à niveau. Et de conclure en demandant le contact permanent avec lui pour en apprendre toujours davantage, au-delà de la barrière de la distance.
Outre le renforcement des capacités humaines, l’ANCD met un point d’honneur à fortifier ses capacités en termes de matériels. En quelques mois, elle pèse 10 cabines de montage, une vingtaine de caméras, des écrans géants et tous les accessoires nécessaires. « Dans 90 jours (s’il plait à Dieu) nous offrirons aux télévisions nouvellement créées un studio moderne pour l’enregistrement de leurs émissions », a annoncé M. OMBOTIMBE.
La capacité d’organiser simultanément deux cérémonies de regroupant 500 personnes a été testée avec brio.
Avec un personnel hautement qualifié dont certains ont 30 ans de service au compteur et parc (matériels de réalisation et véhicules) bien fourni, l’ANCD, assure son DG, est prête à relever tous les défis en matière d’organisation de grands événements, autant à Bamako qu’à l’intérieur du pays. De même, son plateau technique à la pointe de la technologie peut être mis à la disposition des télévisions, en l’occurrence les nouvelles qui manquent cruellement de caméras, et des radios. « Nous pouvons offrir du contenu pour alimenter les programmes des télévisions », a assuré M. OMBOTIMBE. Dans la même logique, il serait superfétatoire pour les reporters étrangers de s’encombrer d’un attirail de matériels en venant chez nous, puisqu’ils y trouveront la réponse à tous leurs besoins.
Face à un tel débordement d’imagination, le représentant du ministère de la Communication que pouvait qu’être émerveillé. M. DIOMBELE ne pouvait dès lors que saluer les efforts déjà déployés par l’ANCD pour renforcer sa place dans un environnement très concurrentiel où seuls les meilleurs s’imposent, le dynamisme, et d’inviter à la persévérance.
L’Agence nationale de communication pour le développement (ANCD) est un établissement public à caractère administratif (EPA) qui accompagne les départements ministériels, les ONG, les institutions internationales qui viennent en appui à notre pays. Elle accompagne également toutes les initiatives en matière de développement d’où l’appellation Agence nationale pour le développement comme pour dire qu’il n’y a pas de développement sans communication.
PAR BERTIN DAKOUO
Source : INFO-MATIN