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Aliou Boubacar Diallo, candidat à la présidentielle 2018 : Peur Bleue dans les rangs de ses détracteurs jurés !

Depuis la confirmation de la candidature du président d’honneur de l’ADP-Maliba et non moins puissant PDG de Wassoul’Or le 10 mars dernier à Nioro, c’est la peur bleue dans les rangs de ses ennemis pardon de ses détracteurs jurés et qui avaient échoué de l’abattre par tous les moyens. Du coup on assiste depuis quelques jours une campagne de dénigrement qui sera vouée à l’échec sur celui qui incarne l’espoir d’un peuple trahi et opprimé depuis 1991. Et son discours tenu lors de son investiture de sa candidature pour la présidentielle n’a fait que susciter une haine viscérale de ses ennemis jurés et de ses détracteurs. Lisez plutôt !

Bissmillahiarahamaniarahimih – AssalamAleikoum, très chère famille du Chérif de Nioro,

As Salam Aleikoum famille Tall de Nioro

As Salam Aleikoum famille Kaba Diakité,

As Salam Aleikoum Nioro du Sahel !

Mesdames et Messieurs les membres du Comité Exécutif,

Mesdames et Messieurs les délégués,

Chers invités, Awbissimilah

Mes frères, mes sœurs,

Je vous remercie d’être venus si nombreux, de toutes les régions du Mali. Votre présence ici, à nos côtés, est le témoignage de votre fidélité à l’Alliance Démocratique pour la Paix, ADP-Maliba. Vous démontrez aujourd’hui que ce parti est avant tout le vôtre ! Votre présence massive ce matin est également la preuve que les efforts de la commission d’organisation n’ont pas été vains. A ce titre, je salue leur engagement à faire de cet évènement une réussite. Je tiens par ailleurs à saluer la présence parmi nous de nos notabilités et des leaders religieux qui, par leur soutien et leurs bénédictions ont joué un rôle important dans la réussite de notre conférence nationale. Je salue les grandes familles de Nioro du Sahel. Je veux parler de la famille chérifienne, la famille Tall et la famille Kaba Diakité. Je salue aussi l’ensemble des notabilités et des autorités religieuses venues de toutes les régions du Mali. Sachez, autorités morales et religieuses que les maliens sont fiers du rôle capitale quevous jouez dans le maintien de l’équilibre social et politique de notre pays.

Mes amis,

Notre Conférence Nationale se termine alors que notre pays connaît, aujourd’hui, une situation sécuritaire et sociale dramatique. Encore tout récemment, le 27 février, 6 de nos soldats ont trouvé la mort lors d’une attaque à l’explosif. Le 28, ce sont 4 soldats de la MINUSMA qui ont perdu la vie, à Mopti, toujours dans les mêmes circonstances similaires. Et, dans la sous-région, que dire de l’attaque monstrueuse que nos frères Burkinabés viennent de subir le 2 mars dernier. La situation de notre pays est plus que préoccupante : loin de reculer, l’insécurité progresse. Elle a déjà gagné une partie du centre de notre pays. Cette situation s’inscrit dans celle de la sous-région : ce terrorisme ne connaît pas de frontières et ne s’attache qu’à éteindre toute humanité chez les populations. Notre Etat perd de l’influence dans des pans entiers du territoire national tandis que des groupes terroristes continuent d’asseoir leur autorité principalement dans le Centre du pays. Face à un système de terreur, organisé et qui se développe, les atermoiements et la navigation à vue du gouvernement sont insupportables et nourrissent malheureusement le désespoir de certains de nos compatriotes. Cette situation alimente les divisions et les tensions en érodant la cohésion sociale et le vivre-ensemble. En matière d’insécurité, la liste des tragédies est tellement longue. Chaque mois, chaque jour, chaque heure, pour ne pas dire chaque seconde, le pays s’enfonce davantage dans une crise aux conséquences dévastatrices pour l’avenir des générations futures. Je profite de cette tribune pour présenter mes condoléances les plus sincères aux familles de toutes ces victimes civiles et militaires et je vous prie de bien vouloir vous lever afin d’observer une minute de silence en leur mémoire. Je vous remercie. Camarades militants,

Mes chers amis,

Notre Conférence nationale qui tire à son terme a été l’occasion pour chacun de nous de procéder à une analyse profonde des enjeux auxquels font face notre pays et notre parti. Au terme des débats, je tiens à féliciter l’ensemble des délégués pour leur rigueur dans la conduite des travaux. Je profite de cette occasion pour souhaiter la cordiale bienvenue aux nouveaux entrants au sein du Comité Exécutif. Ces arrivées viennent renforcer les rangs de notre formation politique.

Chers camarades,

Cet été, à l’occasion de l’élection présidentielle de Juillet prochain, le monde aura les yeux tournés vers le Mali et son peuple, comme jamais auparavant : des regards venant de l’autre rive de la Méditerranée, des regards en provenance de l’autre côté de l’Atlantique, mais aussi les regards de nos frères d’Afrique. Tous auront les yeux rivés sur notre nation. Car si le choix du peuple du Mali conditionnera sa propre sécurité, c’est la sécurité de tous ces peuples qui nous regardent qui est aussi en jeu. Mais en réalité, à mon avis, il y a surtout un espoir dans ce regard et beaucoup d’interrogations. Le peuple fier du Mali saisira-t-il cette chance de se redresser ? Cette chance de rejeter, enfin, tous ceux qui ont failli à nous emmener sur le chemin d’une paix durable. Le Peuple du Mali aura-t-il le courage de s’engager dans la modernisation de sa vie politique ? Notre destin en tant que peuple dépendra de la réponse que nous donnerons à ces questions. Notre choix en 2018 décidera de l’image que nous donnerons de nous-mêmes au reste du monde. Mes frères, Mes sœurs, Mes amis, vous tous réunis aujourd’hui, Il est très clair pour moi que notre travail, à l’approche des échéances de juillet 2018, doit avant tout viser à sensibiliser le plus grand nombre de maliens sur l’importance des enjeux de la présidentielle à venir. Ensuite, notre mission principale doit être d’obtenir la véritable alternance. La seule alternance qui puisse sortir le pays de l’ornière. Sur ce sujet j’entends beaucoup de choses se dire. Mais au fond, certains de ceux qui portent le discours de l’alternance ne cherche-t-il pas encore une fois à nous berner ? L’alternance n’est pas un slogan, c’est un idéal profond pour nous maliens. Dans l’alternance, il ne s’agit pas simplement de changer de majorité. Il faut changer de gouvernance. Il ne s’agit pas simplement de remplacer un homme mais plutôt de renouveler la classe politique. L’alternance doit être un moyen de changer profondément le système politique, économique et judiciaire de notre pays. Pas simplement de changer un homme.

Mes frères, mes sœurs,

Je sais que vous êtes blessés, comme moi, de voir tous ces jeunes maliennes et jeunes maliens sans emplois, souffrant des inégalités et rongés par la pauvreté. Tant de discours tenus aux promesses floues, mais grandiloquentes, depuis tant d’années, pour nous assurer du développement économique de notre pays. Nous ne pouvons plus supporter cela. Notre pays dispose d’énormes potentialités économiques qui sont convoitées par les plus grandes multinationales de la planète mais nous continuons de rester l’un des pays les plus pauvres du monde. Comment pouvez-vous expliquer cela ? La réponse se trouve dans la mauvaise gouvernance de notre pays. Il nous faut, enfin et dès à présent, retenir un modèle de développement qui nous permettra de valoriser toutes les énormes potentialités économiques. Nous avons les capacités humaines pour cela et pour nous prendre en charge. A mon humble avis, notre développement futur proviendra de la promotion du secteur minier, gazier et pétrolier ainsi que du développement de l’agriculture et de l’artisanat. Je pense qu’il faut aussi penser à la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Je suis convaincu qu’il faut également doter le Mali d’un système éducatif axé sur l’acquisition de savoirs pratiques qui préparent à l’emploi et à l’activité économique productive et non au chômage de masse. Car comme vous le savez c’est la conjugaison du chômage et du désespoir qui pousse aujourd’hui beaucoup de nos enfants à risquer la mort en traversant la méditerranée ou en rejoignant les rangs des groupes terroristes. Il est temps de mettre fin à cette hécatombe et de repartir sur de nouvelles bases. Il nous faut réunir les conditions solides d’un relèvement durable de notre pays.

Chers amis,

J’ai évoqué plus tôt la situation sécuritaire de notre pays et l’enlisement du processus de paix. Le constat est amer. La réalité que vivent les populations est pire aujourd’hui qu’elle ne l’était lors de la prise de fonction du Président actuel. Une partie de notre territoire est toujours aux mains des forces terroristes. IBK a lamentablement échoué et refuse d’entendre la voix de la raison. Seule une nouvelle équipe à la tête de l’Etat, capable d’impulser un nouveau cap, peut jeter les bases d’une paix sincère et durable avec les groupes armés. Seul ce nouveau pouvoir pourra rester ferme et droit pour négocier, et faire valoir le destin de chaque communauté de notre Nation. Il nous faut, sans attendre, nous relier, nous accorder et bâtir ce socle commun qui permet à chacun de ne pas perdre son identité, parce qu’elle est une dimension essentielle de sa dignité.Le respect de la parole de l’Etat malien est essentiel pour rétablir la confiance et la paix. Mais à l’opposé, les maliens ont l’impression que le gouvernement a trahit notre parole collective.Dans le cadre des accords de 2015, on nous avait promis la paix.

Mais qu’avons-nous aujourd’hui ? RIEN. On nous avait promis une réforme permettant une décentralisation poussée.

Mais qu’avons-nous aujourd’hui ? RIEN. On nous avait promis la sécurité.

Mais qu’avons-nous aujourd’hui ? L’insécurité.Au lieu de tout cela le gouvernement a voulu changer notre constitution.

Mais que leur avons-nous dit ! NON ! ANTAI A BANNA !

Dans la réalité, le régime d’IBK continue toujours de renforcer le pouvoir central en réduisant l’autonomie des régions. Pourtant, il est clair que si nous voulons la paix et le redémarrage de notre économie, il faut permettre à plus de nos concitoyens de s’engager et de décider de leur avenir, dans le respect d’une république du Mali Une et Indivisible.Nous devons faire confiance aux populations locales, à cette jeunesse disposée à travailler et à changer le quotidien de sa commune et de sa région. Faisons, enfin, confiance au Mali et aux Maliens. Aidons nos fils et nos filles à sortir enfin du chômage et de la pauvreté et à reprendre confiance en l’avenir.La confiance de tous les citoyens est indispensable pour réaliser la paix. Hors aujourd’hui ; la confiance est rompue aussi bien entre les communautés qu’entre le citoyen et l’Etat. A travers le scrutin à venir, nous devons rétablir cette confiance des populations dans l’action du gouvernement. Les doutes des populations sont évidents sur la conduite de l’Etat et particulièrement à l’égard du régime actuel : le népotisme règne en maître et la corruption des élites est galopante. Le peuple voit. Le peuple sait.

Mes Chers camarades,

Je n’ai fait là que brièvement brosser les principaux défis que notre pays doit relever. Il nous appartiendra, dans les jours et semaines à venir, de dévoiler nos solutions concrètes pour le Mali.

Mes chers camarades,

L’histoire nous montre qu’un déclic s’est souvent produit pour de nombreuses nations, un moment où le temps s’est accéléré, leur permettant d’enclencher le cercle vertueux d’un développement durable. Ces accélérations de l’histoire des nations se sont souvent produites à des moments précis. Dans la plupart des cas, ce moment est celui de la rencontre entre plusieurs fils et filles d’un pays pour se dresser avec une vision claire de l’avenir afin d’envisager des actions concrètes et durables qui leur permettront d’améliorer leur quotidien.Je suis convaincu que ce temps est venu. Ce temps est celui de cette société dite civile, de ces hommes vertueux et ces acteurs qui ont, pas à pas, façonnés notre nation et rêvés son devenir. La grande capacité des maliens à pardonner et à se pardonner, sans tomber dans la culture de l’impunité, nous a toujours permis de reprendre le travail dans l’espoir de lendemains meilleurs. Tous ces laborieux travailleurs de chaque instant, tous ces engagés de la solidarité concrète et de la proximité, toutes ces femmes et ces hommes à l’écart des palais mais qui font le Mali, c’est leur temps maintenant !Ce sont tous ceux-là que nous devons rassembler et dont nous devons gagner l’adhésion. Il nous faut écouter leurs propositions pour enrichir notre projet de société. C’est ainsi que le déclic viendra. C’est ainsi que la promesse historique des Pères de l’indépendance du Mali pour ses enfants pourra enfin être honorée. Le Mali est une vieille terre de civilisation. Ne l’oublions jamais ! Rappelons-nous que dès le 13ème siècle, la charte dite de “KouroukanFouga” s’ouvrait dans son article 1er par ces mots : “la personne humaine est sacrée et inviolable”. Plusieurs siècles plus tard, ce principe est devenu un article majeur dans les constitutions des démocraties modernes.Soyons donc fiers de notre glorieuse histoire et travaillons à construire un avenir meilleur !Nous ne pouvons plus tourner le dos au destin historique du Mali : une terre qui rassemble des braves travailleurs qui ont toujours su vivre ensemble avec un esprit de solidarité et de partage. Voilà pourquoi notre parti, l’ADP-Maliba a fait de sa devise ces trois mots : PAIX – PROSPERITE et PARTAGE !

Mes chers amis, mes sœurs et mes frères,

Durant les mois et les semaines passées, j’ai suivi les actions menées par le parti. J’ai particulièrement entendu la dernière résolution de la Conférence Nationale qui me désigne comme candidat à la présidence de la république. Et je vous le dit :

Oui j’accepte d’être le candidat du parti !

Je serai votre candidat à la Présidence de la République.

La responsabilité est immense, nous n’avons pas droit à l’erreur. Je mesure, avec gravité, tout le poids de la mission : concourir pour devenir le prochain Président de la République. Vous m’avez convaincu qu’il ne pouvait y avoir d’autre option que celle de porter la grande espérance que les Maliennes et les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur nourrissent pour la prospérité de notre pays et la dignité de notre peuple. Vous m’avez convaincu que c’était notre devoir et mon devoir. Cette candidature aura une boussole : réconcilier les maliens. Cette candidature aura un objectif : rassembler la diversité de notre Nation et libérer le génie créateur de notre peuple. Nous devons avoir une exigence : relever notre Nation. Mais je dois vous le dire chers camarades, je suis actuellement membre d’une plateforme pour le changement et en discussions avec une seconde plateforme politique de l’opposition. Les négociations sont en cours pour définir les bases d’une alliance qui permette d’assurer la victoire des forces du changement en 2018. J’espère, par la Grâce d’Allah, que nous parviendrons à un compromis très rapidement. Ce compromis est souhaitable avant le premier tour mais en tout cas indispensable au second tour. Nous devons nous retrouver et nous rassembler dès maintenant pour rendre possible le changement attendu par les maliens en 2018.

Mes chers amis,

En ma qualité de candidat de l’ADP-Maliba, je suis déterminé à mettre mon expérience au service de tout le pays. Les maliennes et les maliens qui me connaissent savent que c’est au pays que j’ai pris tous les risques et encaissé tous les coups. J’ai réalisé tous mes principaux investissements sur notre territoire. C’est pour les enfants du Mali que j’ai créé des emplois. C’est pour montrer que les maliens ont du talent que j’ai toujours tout misé sur mon pays, notre cher Mali. C’est au Mali que j’ai réussi et je suis convaincu de pouvoir faire réussir le Mali et beaucoup de maliens. Je suis convaincu que le Mali a besoin de ceux qui ont démontré leur capacité à créer de la valeur ajoutée et contribué à la croissance économique de notre pays. Le Mali a besoin de ceux qui savent créer des emplois, développer et valoriser nos ressources nationales et favoriser les investissements étrangers tout en gardant le contrôle majoritaire de nos projets. Le Mali a besoin de ceux qui ont des solutions. Nos enfants n’ont plus besoin de beaux discours, ils ont besoin d’emplois. Ils ont besoin d’écoles. Ils ont besoin d’une agriculture performante et d’un artisanat imaginatif et rayonnant. Ils ont besoin d’un système de santé décent ! Aujourd’hui, je vous le dis sans détour : Moi Aliou Boubacar Diallo, fils de cheminot et d’une femme au foyer originaire de Gavinane à Nioro du Sahel, enfant de Kayes, patriote convaincu, je suis prêt à relever ce défi !

Oui, je suis prêt à parcourir tout le Mali pour défendre notre projet commun !

Oui, je suis prêt à me lancer dans la course, non pas pour un intérêt personnel mais pour la sauvegarde de notre nation !

Oui, je suis prêt à me battre pour rendre à mon peuple sa dignité !

Oui, mes chers frères et sœurs, je suis totalement et pleinement prêt pour 2018 !

Mes Frères, Mes sœurs,

Il ne faut plus perdre de temps. Chacun de nous doit retourner chez lui pour y défendre notre candidature. Allez dire à vos proches que nous sommes dans la course et que nous souhaitons rassembler le plus largement possible. Nous voulons que toutes les forces de l’alternance et du changement rejoignent notre combat dès à présent. Il n’y a plus une seconde à perdre.

Nous devons réussir. Il est de votre responsabilité de forger notre unité. Alors dans les semaines et les mois qui viennent, à chaque étape de la campagne, chaque jour, à chaque moment heureux ou difficile de ce long chemin, je vous le demande : rappelez-vous cet instant précis. Cet instant où j’ai accepté d’être votre candidat pour l’élection présidentielle.

Rappelez-vous le serment partagé que nous faisons.

Rappelez-vous que nous avons décidé ensemble d’être à la hauteur de notre devoir, pour les enfants du Mali et pour les générations futures !

Rappelez-vous l’espoir que vous sentez en ce moment même envahir votre voisin, votre frère ou votre sœur qui se tient à côté de vous !  Et en vous rappelant, puisez toute l’énergie qui nous portera à la victoire !

Vive l’ADP-Maliba,

Vive Nioro !

Vive le Mali !

ET QU’ALLAH BENISSE LE MALI

Par Mutation

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