En effet, que comprendre après la lecture du message présidentiel, ce 19 mars, cette date qui a vu naître des moudjahidines destinés à la prise pour la prise du pouvoir, que l’on dit rafistolé par des mains inconnues mais sachant ce qu’elles veulent, sinon que ce pays n’est pas géré, plutôt confisqué et privatisé.
Dans ce message, encore un, la presse, l’opposition sont prises pour cible, les sommant de rentrer dans les rangs sans quoi l’épée de Damoclès leur tomberait sur la tête. Selon El Watan, un passage menaçant aurait été ajouté à cet échange épistolaire! Curieux, ridicule, impensable qu’un message de président puisse être modifié, si facilement, si réellement!
Cette histoire, sans tête ni queue mais combien grave, scandaleuse, honteuse, digne de la tyrannie, nous renseigne, si besoin est, sur la disparition de l’Etat et la clochardisation de la notion de gouvernance ainsi sur l’invalidé bien prouvée de Bouteflika.
Depuis son intronisation, dans son fauteuil, muet, tremblant, Bouteflika ne s’est point adressé à ce peuple qu’il dit aimer et se vantant d’avoir été élu à plus de 80%. Le minimum, en guise de reconnaissance, de réponse, de disponibilité, de complicité, serait que ce président si aimé, adulé, chéri, encensé dise quelque à celui qui l’a porté à la plus haute responsabilité: président de la république.
Rien de tout cela, de tout ce qu’un esprit censé pouvait espérer ! Le président ne fait que s’adresser par lettres que ses sbires, le terme de conseillers ne séant pas dans ce despotisme, sans pouvoir s’adresser, incapacités mentale et motrices obligent, à ce peuple qu’il ne cesse de qualifier de vénérable!
Bouteflika est finalement déclaré impotent par ses laudateurs les plus zélés, ces laudateurs qui ne cessaient pas de nous dire qu’il allait très, trop bien, que son cerveau, pour reprendre ce renégat d’Amara Benyounes, fonctionne mieux que….le sien !!!
Si tel est le cas, qu’on laisse Bouteflika murmurer quelques mots audibles lors de ses innombrables audiences qu’il accorde à tout cet aréopage de présidents, de ministres, d’ambassadeurs!
Révoltant, désolant! Bouteflika a mis à genoux le pays, il a réussi sa clochardisation et son suicide politico-économique.
source : Autre Presse