(Agence Ecofin) – La COP 25 qui vient de s’achever à Madrid a été un échec, particulièrement pour l’Afrique et les régions vulnérables en général en termes de finance climatique. En résumé, les représentants africains n’ont rien obtenu sur l’ensemble des préoccupations financières qu’ils portaient à cette COP.
« Nous avons eu l’impression que nos partenaires n’étaient fondamentalement pas prêts à bouger sur toutes les questions ayant une incidence financière. On se demande si c’est à cause de l’incertitude liée à la conjoncture actuelle. Et c’est certain que le retrait des Etats-Unis, premier contributeur notamment du Fonds vert et de la finance climat de manière générale, n’aide pas », a confié Seyni Nafo (photo), le porte-parole du groupe Afrique à France Info.
Ainsi, l’accord sur les mécanismes de marché qui devait être conclu lors de la COP 24 n’a toujours pas été trouvé, rendant toujours incertaines, les règles de comptabilité des réductions d’émission ainsi que le principe d’un prélèvement sur les marchés carbone au profit des pays en développement.
D’un autre côté, très peu d’avancées ont été réalisées pour la mobilisation des financements au profit de l’adaptation. Ils sont les plus nécessaires pour l’Afrique qui contribue très peu au réchauffement climatique, mais en subit grandement les effets.
Gwladys Johnson Akinocho