Cette année, la journée internationale des droits de l’Homme coïncide avec les 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ce 10 décembre. L’occasion pour l’ONG Amnesty International de publier son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde et notamment sur le continent africain.
D’extraordinaires progrès ont été accomplis ces dernières décennies en Afrique, constate l’ONG Amnesty International dans son rapport. Mais le combat pour les droits humains est encore loin d’être gagné. L’organisation cite le cas de la République démocratique du Congo (RDC) où la répression des manifestations pacifiques a fait de nombreux morts et blessés cette année.
Amnesty International cite également le Cameroun où Franklin Mowha, une figure de la société civile, a été victime, selon l’organisation, d’une « probable disparition forcée », un cas que l’organisation juge emblématique des pressions exercées par le gouvernement pour ne rien laisser filtrer de la situation en zone anglophone.
Ethiopie, Angola : lueur d’espoir
Au Togo, Amnesty International dénonce l’arrestation de militants pour la démocratie, en Mauritanie, celle de militants contre l’esclavage, juste avant les législatives de septembre dernier. Ces violations des droits humains n’épargnent pas les pays anglophones et lusophones comme la Zambie ou le Mozambique.
L’organisation salue néanmoins des progrès en Ethiopie, où plusieurs milliers de détenus ont été libérés au 1er semestre 2018 et où l’interdiction de plusieurs partis d’opposition a été levée. Autre lueur d’espoir : l’Angola, où l’acquittement de deux journalistes de renom en juillet permet, selon Amnesty International, d’espérer une amélioration de la protection des défenseurs des droits humains.*
RFI