Pour une bonne gestion politique de la situation des travailleurs de HUICOMA de Koulikoro, le Gouvernement, sur instruction du Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta, s’est engagé à trouver un dénouement heureux à cette crise socio-économique. Mais le gouvernement et le collectif des ex-travailleurs n’arrivent pas s’entendre sur la gestion de ce montant.
La polémique enfle autour d’une somme de 2,1 milliards de francs Cfa que l’ancien président de la République Amadou Toumani Touré dit ATT avait fait décaisser, en son temps, en faveur des travailleurs de HUICOMA à Koulikoro. À l’époque, les autorités en charge du dossier avaient décidé d’allouer ce montant aux travailleurs observant depuis plusieurs semaines un mouvement de sit-in à la Bourse du Travail. En, fait ils y avaient élu domicile en dressant des tentes de fortune. La situation était critique dans ce cercle de déflatés.
A la lumière des arguments avancés par le gouvernement à travers Mme le ministre du Travail et par et le collectif des ex-travailleurs de l’HUICOMA, force est de reconnaitre que la gestion de ce montant divise les deux parties.
Pour rappel, cette situation d’incompréhension demeure depuis plusieurs mois. En fait, une délégation de cinq ministres de la République sous la conduite du ministre porte-parole du gouvernement s’était rendue à Koulikoro afin de remettre les pendules à l’heure.
Lors de la rencontre ayant réuni les travailleurs, les membres du gouvernement et les autorités politiques et administratives de la 2ème région administrative du Mali, l’on a soulevé d’autres vives discussions. Il s’agit d’une affaire de 2,1 milliards de francs offerts par l’ancien président ATT à ces mêmes travailleurs de l’HUICOMA. Donc, la question est aujourd’hui de savoir où est allée l’argent et quelle a été la clé de répartition et la gestion de cette enveloppe.
Sans s’essayer aux faux-fuyants, le ministre du Travail et de la Fonction publique ne cesse de clamer la bonne foi du gouvernement. Mais, Mme Diarra Racky Talla reconnait des cas d’irrégularités et de traitement illégal (doublons) dans la gestion des sous alloués.
Mahamane Maïga
Source: lejecom