Dans un cri de cœur publié sur sa page Facebook et à travers une vidéo qui passait en boucle sur son statut WhatsApp, Ibrahim Samaké du comité AEEM de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Fseg) dénonce l’ingérence des hommes politiques dans les affaires de l’AEEM.
Voici son cri de coeur
“Aujourd’hui je rappelle à l’opinion nationale et internationale que l’AEEM est indépendante de toute formation politique donc nous en tant que militants de l’AEEM (Association des Élèves et Étudiants du Mali) devons ouvrir nos yeux afin de ne pas être victimes des guerres politiques.
Nous devons nous battre pour les élèves et étudiants du Mali et nous devons accepter de verser nos sangs pour leurs défenses si toutefois ils sont privés de leurs droits les plus absolus sans être téléguidés par des politiques.
J’étais ; Je suis et je serai pour une lutte des Elèves et Etudiants du Mali mais je ne suis et je ne serai pas une marionnette politique pour mener une lutte aux noms des Élèves et Étudiants du Mali.
Je suis pour la libération de l’espace universitaire par les autorités compétentes du Mali dont l’occupation de cet espace universitaire date d’il y’a des années bien avant aujourd’hui mais je ne participerai pas à une lutte politique qui n’honore pas l’AEEM à travers ses objectifs et buts.
Oui je suis pour la défense des intérêts matériels et moraux des Élèves et Étudiants du Mali sans la politique des politiciens. Oui je suis pour le droit à la formation des Élèves et Étudiants du Mali.
Oui je suis pour l’amélioration des conditions de vie et d’étude des Élèves et Étudiants du Mali. Oui je suis pour la réforme du système LMD aux concours de la fonction publique.
Oui je suis pour la libération de la route de Kabala par les Camions Bens afin d’éviter des morts d’étudiants sur cette route. Oui je suis pour la construction des amphithéâtres pour accueillir des milliers de bacheliers.
Oui je suis pour la construction et l’aménagement des bibliothèques et salles d’informatiques dans les universités du Mali. Oui je suis pour l’acquisition des trousseaux ; bourses et réquisitions à temps.
Oui je suis pour la construction et l’équipement en matériels et médicaments des infirmeries dans toutes les facultés ; instituts et grandes écoles du Mali. Oui je suis pour l’achat des nouveaux bus pour réduire les files d’attente des étudiants.
De ce fait je dis NON aux guerres froides des partis politiques dans l’espace scolaire et universitaire qui ne font que paralyser notre formation. Notre espoir c’est notre formation.
Notre formation c’est notre avenir. Et notre avenir c’est notre devenir. Oser lutter, c’est oser vaincre si l’AEEM lutte pour les élèves et étudiants du Mali”.
A l’analyse de la situation, il convient de dire que la lutte, choix-disant pour la libération des espaces universitaires n’est qu’une manigance organisée.
Nous y reviendrons
Le Confident