Face aux préoccupations des populations, les adversaires du président IBK ne rassurent pas. Bien qu’ils aient accès aux médias d’Etat, ils ne sont pas convaincants.
Incapable de convaincre le peuple, des acteurs politiques avaient accusés l’ORTM de partialité. Certains vont jusqu’à en faire un sujet de marche de protestation. Depuis le début de la campagne présidentielle, la parole est donnée à chaque candidat.
Malgré cet accès, ils sont nombreux à pouvoir faire bion usage de ce temps d’antenne. Dans la plupart des cas, certains qui criaient il y’a quelques semaines à partialité de l’ORTM n’arrivent même pas à exposer bien leur projet de société.
Pour répondre aux questions des journalistes, certains candidats éprouvent des réelles difficultés. Des candidats et non de moindres sont souvent enregistrés à plusieurs reprises, faute de préparation de l’invité.
Pourtant, le président sortant avait clairement démonté dans le journal ‘’ Jeune Afrique’’ les arguments de l’opposition tendant à lui reprocher de monopoliser l’accès à l’audiovisuel public. « La belle affaire! Mes activités présidentielles sont couvertes par l’ORTM, et alors? Je suis un président en exercice, légitime jusqu’à l’expiration de mon premier mandat le 4 septembre prochain. Pendant la campagne électorale proprement dite, l’égalité d’accès des candidats aux médias d’État est respectée et c’est cela qui compte. Pour le reste, je ne suis pas naïf: quelles que soient les garanties offertes, mes adversaires chercheront toujours à instiller l’idée selon laquelle ma victoire est impossible, sauf fraude massive. Le problème est que vous avez en face de vous un homme serein et un démocrate, tout le contraire d’un manipulateur de bulletins de vote », a expliqué IBK.
Dans le monde moderne, il ne suffit plus de paraitre à la télé, il faut plutôt avoir des arguments pour convaincre. Et tout au long de la campagne et les passages à l’antenne, des candidats ont montré leur limite à satisfaire les défis du moment.
Sidi Yaya SIMPARA
Source : l’expressdumali