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Accès à l’eau potable : La pénurie d’eau persiste à Kidal

L’accès à l’eau devient de plus en plus difficile pour les populations de la région de Kidal. Chaque jour, les files d’attente se forment devant les camions citernes qui ravitaillent la ville en eau. Ces camions, appartenant à des particuliers, vendent cher l’eau aux habitants.

« On passe tout notre temps à courir derrière les camions citernes. L’eau coûte chère dans notre ville, ça varie entre 500 à 10.000 Francs les cuves de 10 barriques», indique un habitant de Kidal.

Kidal est fournie en eau potable par huit forages hydrauliques et un château d’eau de 500 m3. Parmi les forages, cinq alimentent directement le grand château d’eau de la ville, les trois autres forages alimentent directement le réseau.

Le fonctionnement de ces forages est aujourd’hui possible, grâce à l’appui du Comité international de la croix rouge (CICR), qui prend en charge le carburant, le traitement de l’eau et l’entretien des générateurs, a-t-on appris.

Depuis le début de l’année 2015, l’organisation humanitaire fournit 18.000 litres de gasoil tous les deux mois, soit 54.000 litres pour un montant d’environ 38 millions de FCFA rapporte le site sahelien.com.

«Malgré ces efforts, il arrive que Kidal soit confrontée à des problèmes d’accès à l’eau. Il y a les nappes qui tarissent, c’est le cas en cette période de l’année, et aussi des difficultés par rapport au fonctionnement des générateurs», explique Mamé Ibrahima Tounkara, chef de la sous-délégation du CICR à Kidal.

La Minusma, de son côté, est en train de réhabiliter, le forage F1 qui était bouché. «On a l’eau qui ressort du forage et maintenant on travaille sur la connexion du réseau afin d’augmenter l’apport de l’eau en ville», confirme Christophe Sivillon, chef du Bureau de la Minusma à Kidal.

Il y a le désensablement et la réhabilitation des barrages qui sont également prévus. «C’est important pendant la saison des pluies, pour que les eaux puissent stagner et s’infiltrer pour régénérer la nappe phréatique», ajoute M. Sivillon.

Au-delà de ce problème accru d’eau, la région de Kidal est aussi confrontée à un problème d’électricité. Sur une base de 5 heures d’électricité par jour (18h-23h), la mission onusienne fournit du carburant 18 jours par mois et le comité de gestion eau et électricité de la CMA, prend en charge 12 jours. «Nous allons monter progressivement pour atteindre 10 heures par jour», poursuit le chef du Bureau régional de la Minusma.

Les jours pris en charge par le comité de gestion vont être réduits à 7 jours par mois et le reste (23 jours), sera pris en charge par la Minusma qui a également fourni un générateur à Aguelhok, un pour le centre de santé de Tessalit et bientôt un générateur pour Anefis.

Suite au feu qui avait détruit l’ancien transformateur de la ville le 30 juin dernier, Energie du Mali (Edm) a envoyé début juillet ses techniciens pour se connecter au générateur, un nouveau transformateur de 1600 Kva convoyé depuis Gao par la Minusma.

Rassemblés par Alou Doumbia

 

Source: Le Débat

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