La salle de spectacle de Dioïla a abrité jeudi 7 septembre 2017, une concertation sur la gestion et le suivi du Fonds d’appui direct à l’amélioration des rendements scolaires (ADARS). Ce cadre qui a réuni les élus locaux et les représentants des Comité de gestion scolaire (CGS) était présidée Dedo Bagna Maïga, préfet du cercle de Dioïla.
Le gouvernement à travers le ministère de l’Education nationale, dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement et des apprentissages apporte un appui financier direct aux écoles démunies en mettant à leur disposition ce fonds.
C’est dans le cadre de la gestion de ce fonds que l’Académie d’enseignement de Dioila a organisé la concertation pour permettre aux 23 élus communaux, aux comités de gestion scolaire (CGS) et les syndicats d’enseignants de connaitre leurs rôles et responsabilités.
La rencontre a regroupé les 23 maires des Communes du cercle, les directeurs des Centres d’animation pédagogique de Béléko, Fana, Dioîla, les présidents des regroupements des comités de gestion des trois CAP et les responsables et agents de l’Académie, ainsi que les représentant des syndicats présents à Dioïla.
«Au regard des de tout ce que nous avons vu, nous avons constaté que la gestion de ce fonds cause beaucoup de problèmes dans nos Communes. C’est pourquoi, l’Académie a organisé cette concertation avec les acteurs impliqués dans sa gestion, pour édifier sur ce que dit la loi par rapport à la gestion du fonds », a dit Birama Daou, directeur adjoint de l’Académie.
Dedou Bagna Maïga, préfet du cercle de Dioïla, a mis l’accent sur le développement de l’éducation en apportant cet appui aux écoles éligibles. Pour lui, la gestion de ce fonds cause des problèmes parce ce que les uns et les autres ignorent la description réelle de ce fonds. Il a félicité l’Académie pour avoir organiser ce cadre qui résoudra les problèmes liés dans sa gestion.
Il s’agissait pour Bokary Keïta, chef division Communication, administration et finances, d’informer la soixantaine de participants sur le manuel de procédures d’exécution du fonds Adars.
La communication a porté, entre autres, sur les marchés locaux, les procédures budgétaires et financières, l’information et la sensibilisation, la remise des montants aux CGS, les modèles de lettres d’autorisation d’enlèvement des montants et ainsi que les formulaires d’achat des listes éligibles.
A l’en croire, le fonds appartient aux CGS répondants aux critères qui régissent le fonds. Et d’ajouter que les CAP et mairies doivent accompagner les CGS pour la bonne utilisation de la somme. A l’en croire, le fonds est dédié aux CGS répondants aux critères qui régissent le fonds. « La suivi du fond est assuré par les services techniques de l’éducation et les collectivités devraient les accompagner dans sa mise en œuvre » a-t-il martelé.
Satisfaits de la présentation, les participants n’ont pas manqué d’inviter les autorités à multiplier ce genre d’activités pour résoudre les maux de l’école malienne.
Présidée par Dedou Bagna Maïga, préfet de Dioïla, il avait à ses cotés, Birama Daou, directeur adjoint de l’Académie, Fanta Koné, représentante du maire de la Commune rurale de Kaladougou et du président du Conseil de cercle
Abou Kamara
Source: lesechos