Marcia Annisette, Professeur à la Schulich School of Business, York University, Canada estime qu’il faut repenser la gouvernance, non pas pour l’Afrique seulement, mais pour tous les pays en développement.
Elle a fait cette déclaration après sa communication plénière sur le thème « Etendre la recherche critique et interdisciplinaire en comptabilité en Afrique : que nous dit la vague d’indicateurs de gouvernance ? ».
Selon elle, la gouvernance se définit comme une relation entre le gouvernement d’un pays et ses habitants. C’est une relation de responsabilité, où l’Etat peut procurer l’environnement idéal pour que chacun puisse y trouver la meilleure qualité de vie. C’est une définition très simple, mais ce n’est pas une définition qui dit que le rôle de l’Etat doit être plus petit ou que la bonne gouvernance exige une implication du secteur privé dans la société, dans des domaines comme l’éducation, les services publics, la santé.
Par contre, Marcia Annisette souligne que le gouvernement d’un peuple fournit l’environnement qui permet aux individus d’être dans les meilleures conditions possibles.
Poursuivant, elle ajoute qu’il n’y a pas de solution unique à la gouvernance. Donc, il faut repenser la gouvernance, non pas pour l’Afrique seulement, mais pour tous les pays en développement. Repenser la gouvernance implique un dialogue entre les gens et les gouvernements, c’est ce qui fait la base de la gouvernance. « Oui, il faut repenser, mais repenser cela implique un engagement actif avec les personnes dont la vie est gouvernée et chaque pays, chaque Etat aura donc des résultats différents dépendant des besoins de sa population, et du type de structures qu’il faut mettre en place pour que tout un chacun puisse parvenir à un niveau de vie lui permettant de jouir du meilleur de ce que ce monde peut offrir », martèle Marcia Annisette.
Ismaila BA
Lejecom