Dans le cadre de la célébration du 8 mars, la Journée internationale de la femme, l’Association des femmes de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) dénommée « Solidarité des femmes de la CANAM» a offert jeudi, un important lot de médicaments et de produits divers au service au service de pédiatrie du Centre hospitalo-universitaire Gabriel Touré.
La remise des dons a eu lieux dans les locaux de la pédiatrie. Elle a regroupé autour du directeur général adjoint de l’hôpital, Cheick Tidiane Sylla, le responsable du service de pédiatrie, Mariam Sylla, la présidente de l’association des femmes de la CANAM, Mme Maïga Agaichtou Dicko, le directeur général de la Caisse, Ankoundio Luc Togo.
Le don est composé de matériel médical, de sondes d’alimentation, de lait pour bébé prématuré et de lait de premier âge, de couche, des produits d’entretien et de gel désinfectant. Ce geste selon Mme Maïga Agaichtou Dicko, va améliorer les conditions de vie des enfants et contribuer au renforcement des services offert par la pédiatrie.
« Nous, femmes de la CANAM, sommes profondément touchées et émues de voir des êtres si fragiles frappés par la maladie. Nous sommes comme vous, tristes pour l’état de santé précaire de ces enfants. Nous gardons cependant, l’espoir que tous les enfants du service de la pédiatrie retrouveront assez vite leur sourire d’enfant, pour le grand bonheur de leurs mamans », a déclaré en substance la présidente de l’association des femmes de la CANAM.
Toujours dans le cadre du 8 mars, les femmes de la CANAM ont offert150 pagnes et une enveloppe de 250.000 Fcfa aux pensionnaires du Centre spécialisé de détention, de rééducation et de réinsertion pour femmes et filles mineures de Bollé (CSDRF).
En remettant le don, Maïga Agaichtou Dicko a souligné que « les personnes détenues ont, comme tout le monde droit à la santé et à l’éducation » et qu’une « bonne éducation et une politique pénitentiaire basée sur la prévention peuvent baisser sensiblement le taux de criminalité dans notre société ».
Inauguré en 1998 avec un effectif de 25 détenues provenant de la Maison centrale d’arrêt de Bamako, le CSDRF de Bollé accueille de nos jours 160 détenues dont des filles majeures et des enfants en bas âge accompagnant leurs mamans détenues.
Le centre a pour vocation de détenir, de rééduquer et de réinsérer les femmes et filles mineures à travers des ateliers de savonnerie, de couture, de teinture, de bogolan et des activités de maraîchage.
S.TANGARA
