Le Comité national pour le salut du peuple, à l’origine du coup de force contre le pouvoir de l’ancien président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a invité, hier soir, lors d’un point de presse les fonctionnaires de l’Etat à reprendre le travail ce jeudi. Il a mis en garde les militaires et les civils qui se livrent aux actes de vandalisme et de pillages contres les édifices publics et des biens.
C’est au siège de la junte dans la ville garnison de Kati que le Comité national pour le salut du peuple a animé ce point presse. A l’entame de cette conférence, le porte-parole du CNSP, le colonel-major Ismaël Wagué, a rendu hommage au peuple malien pour son « engagement et son attachement à la démocratie ». Avant d’inviter le peuple à vaguer à leurs occupations et à reprendre sainement leurs activités. « Le comité invite les fonctionnaires à reprendre le travail dès demain (ce jeudi). Il rassure que des dispositions sont prises pour la sécurité des personnes et des biens ainsi que leurs lieux de travail », a-t-il appelé. une rencontre était prévu, hier soir, au ministère de la Défense et des Anciens combattants entre les responsables du CNSP et tous les secrétaires généraux des départements à ce sujet afin de permettre une reprise du travail et le fonctionnement normal de l’administration.
L’occasion a été saisie par le Porte-parole du Comité pour mettre en garde les militaires qui se livrent à des actes de raquette que des dispositions relatives aux arrestations sont prises. « Toutes les mesures s’inscrivant dans le strict respect de la discipline à l’égard de tout militaire qui se fera prendre en flagrant délit de raquette. Le comité invite les personnes qui se livrent aux actes de vandalisme et de destructions des édifices à arrêter. Au demeurant, tout contrevenant fera l’objet de sanction », a-t-il prévenu.
S’agissant des cas de morts et de blessés annoncés par un agent de l’hôpital Gabriel Touré, le porte-parole du comité de balayer d’un revers de mains ces allégations en insistant que lors des activités ayant conduit au renversement du pouvoir « aucun mort n’est à déplorer de leur rangs encore moins de blessés ». Selon lui, contrairement à certaines allégations qui parlent de quatre morts et 10 blessés, « nous insistons qu’à notre niveau, on a déploré zéro mort et zéro blessés.
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